Convoqués en retenue (suite de "A la découverte de cet arbre bien étrange"-Saule Cogneur-) (Rogue, George et Fleur)

Citation :

Pour connaître les circonstances qui nous ont conduit, Fleur et Moi même, à cette convocation dans le bureau du professeur Rogue c'est ici : RP précédent " à la découverte de cet arbre bien étrange"

Hier alors que je souhaitais me rendre à Pré au Lard par le passage du Saule Cogneur (pour faire une course je suis tombé nez à nez avec la merveilleuse Fleur Delacour qui était au prise avec se maudit arbre. J'ai immobilisé l'arbre par un sort puis proposé à Fleur de m'accompagner. Malheureusement le Professeur Rogue nous a vu près du saule et malgré mon habileté et le caractère de Fleur nous n'avons pas réussit à éviter cette punition injuste (injuste car nous n'avions encore rien fait de mal).
Hier après cette mésaventure j'ai rapidement rejoins Fred pour l'aider à terminer la mise au point de certains feux foux fuseboum avant mon cours avec le Professeur Trelawney à qui j’ai bien apporté de la « mousse » mais de notre stock personnel.

Il est 18h45 et Après avoir retrouvé Fleur dans la cour intérieure nous attendons devant la porte close du bureau vide du Professeur Rogue...
Après avoir salué comme il se doit Fleur et demandé des nouvelles, je désirais parler de ma conduite de la veille avec elle mais je devait être sur de ne pas être entendu dans ces sous sols truffés de Serpentard sans compter que Rogue pouvait arriver à chaque instant.

- >> Hominum Revelio !

Ce sort m’aurait immédiatement révélé toute présence humaine dans les parages mais il ne se passa rien, personne n’était caché à proximité.

Pour plus de prudence j’ajouta :


- >> Cave Inimicum !

Pour me prévenir de l’arrivé d’un ennemi.

et


- >> Assurdiato !

pour qu’un bourdonnement puisse empêcher toute compréhension de ce qu’il sera dit au cas ou un objet ou un sort permettant d’entendre à distance soit actif.

°°°Fleur va me trouver paranoïaque°°°

Fred et Moi savions depuis longtemps que l’on est jamais jamais assez prudent.
Je pris la peine de chuchotter plus par réflexe que par réele crainte étant donné les protections mise en place.


(en chuchotant) – Je suis désolé d’avoir agit ainsi hier, je ne voulais pas t’abandonner, Rogue se méfie beaucoup de moi et de mon Jumeau Fred, seule tu n’aurais pas été punie, je voulais aussi absolument éviter qu’il puisse se douter de mes intentions réeles. Fred et moi avons toujours tout fait pour préservé le secret de ce passage afin d’éviter la fermeture définitive de celui-ci.


>> Finite Assurdiato!

L’heure approchait et je ne voulais pas que Rogue en arrivant ai un bourdonnement aux oreilles, il aurait été capable de penser que l’on complotait.

- Accepte ce modeste présent, pour me faire pardonner ma conduite : >> Orchideus !
Un bouquet de fleur apparu dans ma main, des orchidées de toutes les couleurs au parfun innimitable. La peine ombre des sous sol empéchant de profiter pleinement de la beauté des fleurs …

>> Avis Lumos !

… je fit apparaître un petit moineau tout mimi fait entièrement de lumière qui tournoya un temps au tour de nous pour se poser sur l’épaule de fleur tandis qu’elle saisissait le bouquet.

Je ne pus réprimer un léger trouble qui fit rougir mes joues.

Lui souriant je lui demanda :

- tu as pu parlé de cette retenue avec Mme Maxime ?

Et d’un coup un bruit sourd tel un coup de feu de pistolet moldu très atténué nous avertis de l’entré dans les parages d’un « ennemie », Serpentard ? Rogue ? trop tôt pour le dire.

...

Je m'étais sentie outragée lorsque Rogue nous avait donné une retenue. C'était avec amertume que j'avais rejoins George qui m'avait emmener devant un lien austère qui ne pouvait être que le bureau du professeur. Je remarquais que le lieu s'alliait parfaitement avec le caractère de Rogue.

La veille je m'étais bien gardée de raconter ma mésaventure à mes amies et encore moins à Madame Maxime, bien que je me doutais que le professeur de potion n'était pas du genre à cacher ses exploits bien longtemps...

Nous attendions devant son bureau avec quinze minutes d'avance. J'étais anxieuse, déja parce que l'endroit et le professeur faisaient froid dans le dos et surtout parce que je n'avais aucune idée de ce qu'il nous avait réservé quand il avait dit "j'ai une tâche pour deux personnes". Il s'était délibérement moqué de nous en plus d'avoir agit avec parfaite injustice, nous n'avions pourtant rien fait de mal si ce n'est se trouver au mauvais endroit au mauvais moment. Bon il n'avait pas enlever de point à Beauxbâtons mais s'en était pas privé pour Gryffondor....

Je marmonai divers commentaires en français sur cet infâme professeur allant du "sombre crétin" à " affreux bonhomme graisseux" puis me retournai vers mon camarade d'infortune avec une mine renfrognée. Il lança divers sortilège visant à nous assurer une petite intimité pour une discution. J'étais moi même adepte du sortilège de silence. Pratique pour les petits secrets. Mais si Rogue s'en appercevait il risquait de ne pas très franchement apprécier.


J'écoutai les excuses que me présentait George et lui sourit pour lui signifié que ce n'était rien.

-Ne t'en fais pas je comprend, et puis c'est ma faute si tu t'es fais prendre, si je ne t'avais pas retardé il ne t'aurait pas surprit. Je suis navrée, mais ne craint rien pour ton secret, je serais muette.

Lorsqu'il leva le sortilège il se comporta comme un chevalier servant. Aprés une nouvelle formule je vis apparaitre une superbe gerbe d'orchidées dans ses mains. Bouquet qu'il me tendit avec grâce. Leur parfum était délicat et envoutant, cependant j'avais beaucoup de mal à distinguer correctement les fleurs. C'est alors que le roux m'étonna encore plus. Il fit apparaitre un petit oiseau de lumière. C'était sublime et m'en faisait presque oublié l'horrible heure qui m'attendait.

-C'est magnifique George merci beaucoup. Tu es très doué! Dis en replongeant mon nez dans les fleurs avant d'aller lui déposer un léger baiser sur la joue.

Je relevai la tête à sa demande et l'agitait frénétiquement pour dire non, faisant ainsi voler mes cheveux argentés autour de mon visage.

-Si elle le savait Rogue ne serait plus de ce monde, mais je ne voulais pas te laisser tomber aprés le risque que tu as pris pour moi hier. Dis-je en chuchotant un sourire malicieux aux lèvres.

C'est alors qu'un bruit se fit entendre et stoppa nos petites conversations. Le calme était fini...

18h50.

Je pris les escaliers vers mon bureau pour aller retrouver les 2 élèves que j'avais convoqué hier soir. Je me doutais bien qu'ils n'allaient pas être dans leurs meilleurs dispositions, et ça n'était pas grave car moi non plus.
Hier après être rentré au chateau je m'étais vaguement dit que j'y étais allé un peu fort, mais cette sensation s'était vite estompée. Ils s'étaient quand même montré un peu trop surs d'eux devant moi à mon gout.

J'arrivais dans le couloir qui mène à mon bureau, mes pas résonnaient entre les murs. En tournant le coin je les vis, ils étaient devant ma porte et avaient l'air contrit de me voir. Je vis dans les mains fines de cette Delacour un bouquet de fleurs assurément apporté par Weasley. Je ne pus m'empêcher de me demander ce qu'il y avait vraiment entre ces 2 élèves.
Je dis ironiquement sans la regarder: "Merci Miss Delacour pour ces fleurs, il ne fallait pas."

Je tendis ma baguette sur la serrure en prononcant dans ma tête le sortilege informulé pour l'ouvrir, et dans mon dos je sentis qu'ils se disaient quelque chose par signes.
La porte ouverte je leur fit un signe de la tête pour qu'ils rentrent avant moi.
Je leur montrais la table ronde qui se trouvait dans le coin de mon bureau et j'attendis qu'ils soient assis.

"Je vous avais dis que j'avais une tache pour vous. Ne soyez pas si contrariés d'être la car ce que vous allez faire ce soir sera d'une utilité pour votre école."

Je fis une pause pour regarder leur tête intriguée par ce que je venais de dire.

"Devant l'épidémie de rhume et grippe qui sévit en ce moment dans l'école, Mme Pomfresh m'a demandé de fabriquer de la Pimentine en grande quantité. J'imagine que vous connaissez par coeur le protocole de cette préparation?"

L'étude rapide de cette préparation était bien au programme de 5ème année à Poudlard, mais on ne voyait que la théorie et non la pratique car cette potion était très complexe à préparer, surement pas abordable pour de médiocres étudiants.
Par contre je ne connaissais pas le programme français.
J'attendis donc un instant par curiosité pour voir si à tout hasard un des 2 élèves allaient répondre quelque chose à ma question, mais je ne me faisais pas trop d'illusions.

-Si elle le savait Rogue ne serait plus de ce monde, mais je ne voulais pas te laisser tomber aprés le risque que tu as pris pour moi hier.

Cela me touchait beaucoup de sa part d'autant plus qu'elle avait apprécié mes fleurs...

Rogue arriva très peu de temps après que le sort de "Cave Inimicum" m'ait prévenu.

Comme à son habitude il ne nous jeta pas un regard, un bonjour lui aurait arraché la bouche mais bien sur il a fait référence très ironiquement aux orchidées que je venais de donner à Fleur.
°°° Comme si une personne même Serpentard serait assez folle ou stupide pour lui apporter des fleurs, j'imagine qu'il n'a jamais eu de cadeaux, il ne les mériteraient pas. °°°

Lorsque Rogue entra dans le bureau je fis signe à Fleur. J'ai commencé par pointé mon index sur ma tempe droite en le tournant tout en tirant la langue puis je fis mine de vouloir me faire vomir un plongeant le même doigt dans ma gorge. En faisant ainsi le pitre j'espérais faire rire Fleur pour qu'elle trouve le moment moins pénible.

Entrant dans son bureau rogue nous expliqua ce qu’il attendait de nous.

"Devant l'épidémie de rhume et grippe qui sévit en ce moment dans l'école, Mme Pomfresh m'a demandé de fabriquer de la Pimentine en grande quantité. J'imagine que vous connaissez par coeur le protocole de cette préparation?"


Je n’avais jamais fait cette potion et me souvenais vaguement des ingrédients. Néanmoins avec Fred nous l’avions un temps étudiée pour trouver le remède à l’un de nos bonbons de la Boîte à Flemme [TM]. Nous avons fabriqué notre antidote en utilisant une partie non négligeable de la recette de la Pimentine. Fred et Moi n’avons pas forcément de bons résultats en potion, car il s’agit en cours, de suivre bêtement des instructions mal écrites pour obtenir une potion inutile. Mais je dois dire que nous prenons plaisir à détourner des recettes connues pour créer nos propres breuvages qui une fois gélifiés ou ajoutés à certaines préparations culinaires nous donnaient de « bons » bonbons de farce et attrapes... le Nougat Néansang [TM], la Pastille de Gerbe [TM], les Petits-fours Tourndeloeil [TM], et les Berlingots de Fièvre [TM] en sont de bons exemples. OK cela a nécessité une certaine mise au point et il y a eu de gros ratés sur certains « volontaires » mais personne n’est mort et notre BOITE A FLEMME [TM] est quasi-opérationnelle. De la pimentine, je connais parfaitement l’agent anti-inflammatoire utilisé qui fait baisser la température car nous l’avons repris pour l’antidote des Berlingots de fièvre mais le reste de la recette est pour moi très vague.

La pâte anti-inflammatoire à ajouter à la Pimentine est une pâte à base de feuilles de chouravette et de crin de licorne séché, cuite dans une panse de Dirico. Je suis certain que le professeur Rogue a à sa disposition plusieurs panses de Dirico moulées en terre cuite pour la cuisson. (Fred et moi avions dû attraper nous même l’oiseau pour nos travaux dans les champs bordant le Terrier, c’était à mourir de rire mais c’est une autre histoire ). Il y a dans l’une des serres de l’école de la chouravette (là où on a volé quelques feuilles ). Et Rogue Possède un bocal plein de crin de licorne (je le sais car c’est là que nous nous somme servis ).

Au moment même où je me remémorais la recette de cette pâte, Rogue sorti un bocal vide noté « crin de licorne ».
°°°C’était impossible qu’il soit vide, il en restait de quoi faire de la potion pour tous les élèves de l’école durant vingt ans !… … °°°

Rogue à dû remarqué mon air ahuri, légèrement paniqué, lorsqu'il sorti le bocal, mais il pensera surement que c'est juste car je suis perdu et désespère à l'idée de fabriquer une grande quantité de potion... enfin j'espère

°°° Rogue nous à piégé… Il veut certainement que nous allions chercher des crins de licorne dans la forêt interdite, quel ........ !!! Et je ne peux rien dire cela serait dénoncer une intrusion dans sa réserve… °°°

Fleur, jolie fille distinguée n’aurait pas de mal à approcher une licorne contrairement à moi, mais partir pour ce type d’aventure est long et périlleux…

°°°pourvu que le pot où Fred et moi nous étions servis, soit sur une autre étagère… pitié°°°

J'étais sans voix, figé, c'est un peu comme si j'étais un pauvre petit animal apeuré pris dans les feux une voiture moldue. Je sais, ou je crois savoir ce qui va se produire, et je reste impuissant, scotché par la peur dans l'attente du choc...

°°°Je ne peux pas non plus dire à Rogue ce je sais de la pâte anti-inflammatoire, vu mes notes il trouvera cela plus que bizarre°°°

Je laissais donc un long blanc après sa question, laissant Fleur répondre si elle en était capable…

J'étais restée estomaquée quand Rogue avait fait une remarque sur le bouquet que venait de m'offrir George. Je doutais que qui que ce soit ait un jour l'idée de lui offrir des fleurs. D'une car elles ne feraient pas long feu chez lui et de deux car je doute qu'il serait ravie d'avoir une note de couleur chez lui.

Alors que le professeur ouvrait sa porte pour nous permettre d'entrer, je jetais un regard au Gryffondor. Je dus me retenir de pouffer de rire face à ses grimaces qui résumaient vraiment bien la situation. J'avais du mal à me contenir mais je faisais bien attention à ce que Rogue ne nous vois pas car sinon je n'aurais pas donné cher de notre peau.

Une fois dans la salle (aussi lugubre que ce que j'avais imaginé..), nous prîmes place pour écouter ce qu'il attendait de nous. Une nouvelle fois j'étais déroutée par ses paroles je me demandais pourquoi les professeurs de cette école avaient toujours besoin de parler par énigmes. Il répondit rapidement à mes questions en me faisant blêmir car d'une je n'étais pas très douée en potion, car je n'y voyais aucune utilité et puis je n'avais absolument aucune idée des ingrédients de cette potion. Je me suis donc contenté de baisser la tête et la secouer en signe de négation lorsqu'il nous demanda si nous savions comment préparer la pimentine.

En relevant la tête je pus voir que George semblait terriblement mal à l'aise et que celà empirait à mesure que le temps passait. Je me doutais que celà devait avoir un rapport avec les activités qu'il exerçait avec son jumeau. Ne pouvant rien lui dire pour le moment de peur de créer une nouvelle vague de méchanceté gratuite de la part du professeur, je me contentais de passer ma main sur son bras en signe de soutient.

Je regardais le bocal vide entre les mains du professeur et me demandais si il était devenue fou en une nuit (quoi que ...), il n'y avait strictement rien dedans, comment voulait-il que nous procédions...

J'en étais sur... les 2 élèves n'y connaissaient rien. J'avais beau ne m'attendre à rien avec tous ces bons à rien qui peuplaient l'école, je ne pouvais m'empêcher d'être déçu à chaque fois que je me retrouvais face à la médiocrité et l'inculture de tous ces jeunes.
J'avais malgré moi espéré que cette fois au moins, un quelconque intérêt ou une ébauche de réponse serait venus d'un de ces 2 élèves, mais non.
Entre le jeune Weasley qui s'agita sur sa chaise, extrêmement nerveux, et rougit à en devenir presque de la même couleur que ses cheveux, et la jeune fille qui elle au contraire blêmit, je fus pris d'une grande lassitude. A quoi bon enseigner à des individus qui ne s'intéressent à rien?

Je poussais un soupir et pour continuer mon explication de la tache qui les attendait je fis venir un de mes bocaux vides dans mes mains. La encore, je fus surpris de voir leur tête : ils avaient l'air totalement ébahis.
A ce moment là je ne sais pas vraiment pourquoi, je me fis la réflexion que l'élève moitié Vélane était vraiment très belle, que tous ces gens qui en parlaient n'exagéraient donc pas. Tout à coup je me sentis bizarre, d'humeur blagueuse. Je posais le bocal sur leur table au milieu et leur dis:

"Maintenant, vous allez fixer ce bocal pendant toute l'heure!"

Devant l'expression ahurie de leurs visages à ce moment là, je me mis à hurler de rire en basculant la tête en arrière. "HA HA HA HA HA!!!"

Je repris très vite mes esprits en reprenant une expression sérieuse, mais je me sentais terriblement gêné.
Déjà je n'avais pas l'habitude de rire, mais surtout bon sang qu'est ce qu'il m'avait pris? J'éprouvais une très grande honte, une gêne intense. J'avais perdu les pédales devant deux élèves, et cela allait faire le tour de l'école dès le soir même.
Je compris que ce débordement de joie était du à l'influence de cette Delacour, chez qui l'aura Vélane était assez puissant. Il est vrai que mon sombre bureau et moi-même n'avions pas l'habitude de recevoir tant de grace et de lumière. Accablé par l'embarras, je marmonnais:

"'Scusez moi un instant"

Je me rendis devant ma bibliothèque personnelle et fit semblant de chercher un livre afin d'être dos à eux et reprendre mes esprits à l'abri de leurs regards.

Nous venions d'assister Fleur et moi a ce que l'on pourrait qualifier de surnaturel (surnaturel pour des sorciers bien sûr). Rogue semblait gêné... oui Rogue semblait Gêné !

Je ne savais pas comment réagir, ni même si je devais me permettre quoi que ce soit... Alors Je me retournai juste pour fixer Fleur avec un regard surpris et interrogateur... Lui avait-elle jeté un sort, quelque chose avait'il changé dans la vie de Rogue, mais que pouvait-il bien se passer... Je ne pensais pas que Fleur puisse en savoir plus que moi à ce sujet mais je fus surpris de voir que Fleur ne semblait pas si étonnée que moi. Il semblait même qu'elle veuille me dire quelque chose mais nous ne pouvions pas nous permettre le moindre son dans le dos de Rogue. Elle semblait trouver cela normal et du même coup cette situation me parut encore plus louche...

Je ne connaissais pas Fleur avant la veille mais je me sentais déjà si proche d'elle, si confiant avec elle, si plein d'admiration envers elle... c'est peut être ça que l'on nomme "coup de foudre". Je dois dire que mes relations avec les filles ne se sont jamais déroulé comme cela, habituellement elles étaient bien plus amoureuse de moi que moi j'avais besoin d'elles. J'avais toujours préféré passé du temps avec Fred à imaginer des Farces mais là, là, j'étais presque déjà prêt à passer énormément de temps avec Fleur...

Je ne savais pas quoi en penser et intuitivement je savais que Fleur devait avoir un secret. Un secret pour moi en tous les cas. une explication peut être...

J'avais hâte de pouvoir enfin échanger des mots avec elle mais Rogue ne semblait pas l'entendre de cette oreille...

Merlin! Si ça n'avait pas été Rogue qui réagisse ainsi j'aurais exploser de rire. J'avais l'habitude de voir des garçons, ou même parfois des hommes de l'âge de Rogue réagir de façon disons... Un peu particulière face à moi. J'avais vraiment envie de rire, c'était vraiment une situation particulièrement désopilante. A mon avis je venais de réaliser le rêve d'une bonne dizaine d'élèves de Poudlard qui détestait Rogue, arriver à gêné le professeur le plus froid de toute l'école. J'en retirais même une certaine fierté et j'espèrais bien que George en ferait part à ses amis... Quoi que je pensais qu'une fois que le professeur aurait retrouvé ses esprits il ferait en sorte que nous n'aillons certainement pas envie de parler...

Je vis mon camarade me regarder avec un air de total incompréhension, cherchant certainement une réponse au comportement si inhabituel de son professeur d'habitude si "aimable". Je fis un léger sourire en coin en secouant mes cheveux argentés. Craignant que Rogue ne revienne trop rapidement et nous trouve en pleine conversation alors que nous étions censés être ici pour une punition aussi injuste soit-elle. Mais devant l'air totalement perdu de George, je ne pouvais pas le laisser dans l'incompréhension jusqu'à la fin de la retenue, il se serait certainement torturé l'esprit et en le voyant songeur Rogue lui aurait encore enlevé des points pour son manque d'attention. Je me penchai donc légèrement vers lui et lui murmurait à l'oreille rapidement la raison de trouble de son professeur.

-Je suis à demi Vélane par ma grand mère et je crois que ton professeur n'y a pas été totalement indifférent.

Je repris rapidement ma place pour attendre Rogue, bien que j'avais très envie de m'amuser. Je pris donc une voix très fluette en mimant une pointe d'inquiètude.

-Tout va bien professeur? Puis-je faire quelque chose pour vous aidez?

°° Reprends toi Severus!°°


Comment avais-je pu perdre pied comme ca, moi Severus Rogue, sorcier renommé, l'Occlumens le plus avancé, moi qui arrive à ne jamais faire ressortir aucun de mes sentiments.

Face aux livres de mon bureau, les yeux fermés, je m'efforcais de faire le vide dans ma tête.
Pourquoi une fille qui n'est même pas à moitié Vélane a pu me déstabiliser, moi, pourquoi? J'avais une idée de la réponse.
En ce moment j'étais perturbé; la nuit d'avant, un évènement très préoccupant était advenu: la marque des ténèbres sur mon bras avait recommencé à chauffer et était devenu plus visible, chose qui n'était pas arrivé depuis des années.


Mon esprit étant perturbé par cela, et dans un moment d'inattention, la magie Vélane m'avait atteint. Peut être même m'avait-elle permis de décompresser en faisant cette blague idiote et en riant à gorge déployée. Oh honte à moi, comment avais-je pu??
Il ne fallait surtout plus que cela arrive, les personnes qui exposent leur sentiments sont des faibles, je l'ai toujours pensé. Dès ce soir je me remettrais à travailler mon Occumancie et surtout, il faudra que je parle à Albus de ce fait inquiétant.

Je fus interrompu dans mes pensées par une voix fluette:
"Tout va bien professeur? Puis-je faire quelque chose pour vous aidez?"

Je me retournais lentement:
"Oui, vous pouvez vous taire."

J'avais retrouvé malgré moi mon cynisme, et ce fut bon signe. La question de Delacour était peut être réellement empreinte d'inquiétude et elle n'y était sans doute pour rien dans mon défaillement, mais comment savoir si en réalité elle ne se moquait pas de moi. Les élèves sont tous pareils, si cruels.
Après tout, ce n'était pas elle qui m'avait fait de l'effet mais simplement la magie qui était en elle. Et heureusement j'avais retrouvé tous mes esprits.


Maintenant, comment se comporter devant ces 2 élèves devenus encombrants? Faire comme si de rien n'était? Faire une remarque pour dédramatiser? J'étais persuadé qu'une fois sorti d'ici Weasley allait répandre la nouvelle dans toute l'école. Mais à l'heure actuelle, il me regardait plutot avec un air incrédule et interloqué.

"Bon... hum... on a bien le droit de rire un peu non? "

Puis avec un ton plus assuré et redevenu normal:
"Revenons à notre pimentine, je vois bien que la préparation de cette potion ne vous intéresse guère, et je ne vais pas perdre mon temps à vous l'expliquer. vous allez toutefois m'aider. La dernière étape consiste à ajouter du Poivrotin d'Ecosse, qui va agir en synergie avec les autres ingrédients et décupler leurs effets antiseptiques et antiinflammatoires. C'est aussi cette plante qui donne le gout pimenté et fait sortir de la fumée des oreilles des patients."

Je fis une pause, les 2 individus avaient repris le même regard vide que je voyais à longueur de temps en cours lorsque j'expliquais des choses pourtant fort intéressantes. Peut être qu'ils ne pensaient plus à mon égarement précédent, du moins je l'esperais.

"Votre tache à vous, n'est non pas de fixer ce bocal vide (°° qu'est ce qu'il me prend de leur faire repenser à ca??°°) mais de laver les boules de Poivrotin afin de les rendre utilisables et de les mettre dans ce bocal. Vous pouvez utiliser vos baguettes. Au travail."

D'un coup de baguette je fis apparaitre sur la table une grande bassine remplie de boule de Poivrotin et me retournais dans un grand envol de cape pour m'asseoir à mon bureau.

Rogue s'emblait reprendre son état "Normal" et nous a assigné une tâche, heureusement tout autre que d'aller dans la forêt interdite... Nettoyer du Poivrotin... ce qui je le savais n'allait pas non plus être une partie de plaisir tant cette plante est chargée en agent provocant des éternuements, et des larmes (je le savais car c'est une plante vraiment très utilisé par les farceur depuis la nuit des temps). Mais ce n'est pas la tâche que nous avait assigné Rogue qui monopolisait mon esprit, mais la révélation que Fleur venait de me faire...

Fleur venait de me dire qu'elle était à demi Vélane par sa grand mère, or je savais ce que cela signifiait... Elle possède très probablement un charme magique, une sorte d'aura, dont elle peut user pour perturber les hommes. Elle venait probablement de mettre Rogue en émoi sans le vouloir... Suis-je-moi aussi attiré par son pouvoir ? J'étais au fond de moi très déçu par cette idée... Attristé de pouvoir penser que mes sentiments pouvaient être instrumentalisés par Fleur. Comment savoir si l'on éprouve de l'attirance pour une femme qui peut ligoter le cœur des hommes de façon magique contre leur grès. Je me sentais d'un coup comme ayant été privé d'une partie de ma liberté, comment savoir si je suis réellement attiré par elle ou par son pouvoir ? Suis-je un instrument, un pantin aux mains de son pouvoir ou suis-je un garçon libre ému par une très belle et très intelligente jeune femme. Comment démêler les choses pour savoir si oui ou non je suis libre et en pleine possession de mes moyens à ces côtés. Retourner ces questions dans ma tête ne faisait qu'accroître mon angoisse et un début de mal de tête...
°°°Allons Gigi, après tout vous n'êtes même pas ensemble ! reprends toi !°°°
Il fallait qu'elle m'en dise plus sur sont pouvoir, peut-elle le maîtriser ? Certains hommes y sont-il insensible ? Comment peut-elle savoir si ces petits amis sont attiré par la femme qu'elle est ou par la vélane qui sommeil en elle ?...
Sans ces réponses je pourrais continuer à me torturer longtemps sans trouver de solution viable... et puis après tout un drogué peut peut-être aimer sa drogue sans pour autant juste redouter le manque ! cette situation me rends fou.. J’aurais voulu juste être avec elle et parler de tout cela. Et puis si je suis heureux auprès d'elle n'est-ce pas le plus important ? Je suis heureux, mais suis-je libre ? Comment savoir si ce que je ressens est bien de l'amour ?
Je ne peux même pas lui en parler sans lui faire rapidement comprendre que je suis fou d'elle, amoureux d'elle, fou amoureux d'elle... Peut être me rejettera t'elle en pensant "encore un pauvre type trop faible pour résister à mon charme magique" peut être même qu'elle ne ressent tout simplement rien pour moi...
°°°He là George, reviens sur terre vous vous connaissez depuis deux jours, vous vous connaissez en réalité quasiment pas...°°° Moi qui croyais connaître pour la première fois "le coup de foudre", depuis 2 minutes je ne suis plus sûr de rien... Je ne saurais dire pourquoi mais cette impuissance, cette immense déception, ce manque de repère, ce vide me rendis soudain blasé, déprimé, agressif...

Alors que nous avions la bassine en face de nous et que Rogue était tout près à son bureau, d'un geste de rage je renversai la bassine qui tomba lourdement par terre rependant son contenu à travers toute la pièce. Mon désarroi devait se lire dans mes yeux et au moment du choc, une petit voix intérieure me dit "non... Rogue va me tuer, je perds la tête là..." Tandis que je regardais Fleur dans les yeux j'eux envie de pleurer et de partir en courant aussi loin que possible pour me vider la tête mais je me repris disant juste :

"je n'ai pas fait exprès professeur… je suis navré je vais arranger ça"
d'une voix tremblante d'émotion.

Intérieurement j’appelais Fleur à l’aide… je n’avais jamais été comme cela auparavant, moi qui suis toujours si joyeux et farceur j’avais maintenant juste besoin de lâcher prise, de me défouler, de craquer pour que mes terribles pensées sortent de ma tête d’une manière ou d’une autre. D’agressif je venais de devenir juste perdu, perdu et peut être apeuré par la vérité. Et aussi il faut bien l’avouer apeuré par les réactions à la fois de Rogue mais surtout de Fleur qui peut potentiellement penser que je suis devenu fou. En continuant à tourner tout cela dans ma tête je trouvais un peu de réconfort dans l’honnêteté dont avait fait preuve Fleur, et me dit au final que si ces questions devaient surgir il était préférable que cela soit maintenant alors que nous ne sommes pas réellement totalement engagé.

Cela faisait environ vingt minutes que j'étais assis à mon bureau, plongé dans un article passionnant sur des essais cliniques menés sur la Mandragore dans le journal scientifique "Journal of Clinical Sorcellery", pendant que les deux élèves exécutaient consciencieusement leur tache. Le silence régnait dans la pièce, entrecoupé seulement de temps en temps par leurs reniflements provoqués par le Poivrotin.

J'aurais pu leur conseiller d'utiliser sur eux-même un sortilège d'isolation pour éviter ce désagrèment, mais j'estimais qu'ils étaient sensés avoir le niveau et l'expérience suffisante pour y penser par eux-même. S'ils n'avaient pas assez bien suivi leur cours d'enchantements, tant pis ou plutot bien fait pour eux!


J'étais donc en pleine lecture de mon article lorsque tout à coup, un boucan de tous les diables me fit sursauter et lever la tête vers eux.
Un spectacle désolant s'offrait à moi: la bassine était renversée et les boules de poivrotin répandus par terre; Weasley qui était visiblement le responsable, avait le visage d'un rouge écarlate mais surtout ce qui me frappa c'était son air misérable, désespéré et congestionné.
On aurait juré qu'il avait une envie urgente d'aller aux toilettes.

Il marmonna quelque chose comme des excuses et comme quoi il allait tout arranger mais sa camarade fut plus rapide et d'un coup agile de baguette magique elle avait déjà tout remis dans la bassine.
Avec l'assurance naturelle qui la caractérisait, mais tout de même troublée elle dit:

-"Ex..Excusez nous professeur... Je.. Je crois que George ne se sent pas très bien, peut être pourriez vous le laisser aller à l'infirmerie quelques instant pendant que j'avance un peu."
Et elle se remit à son travail sans attendre ma réponse.

Ce nouvel évenement commençait à me faire perdre patience. Je sentis la colère me monter au nez et dis d'une voix forte, les sourcils froncés:

-"Qu'est ce qui se passe encore? Vous commencez à me courir sur le haricot tous les deux!"

Mais je me repris et réfléchis quelques instants en regardant le rouquin. Il avait toujours l'air complétement perdu, désorienté, déboussolé, et effrayé. Lui qui avait toujours l'air jovial et ne semblait jamais déstabilisé par quoique ce soit, cela rendait la scène encore plus étonnante que si c'était n'importe qui d'autre.

°° Je mettrais ma main à couper que cette Vélane de pacotille y est encore pour quelque chose°° pensais-je.


Cependant, ses paroles m'avaient fait réflechir. Le Weasley me faisait presque pitié, de plus j'avais été moi-même quelques minutes auparavant dans une situation similaire, ce qui me rendait indulgent à son égard. Je lui dis donc d'une voix plus calme:

-" Alors Weasley? Voulez-vous aller prendre l'air dehors et revenir une fois que vous aurez repris vos esprits?"

-Ex..Excusez nous professeur... Je.. Je crois que George ne se sent pas très bien, peut être pourriez vous le laisser aller à l'infirmerie quelques instant pendant que j'avance un peu..

J'aurais embrassé Fleur dans l'instant, elle cherchait à m'aider... pourvu que cela marche.

-"Qu'est ce qui se passe encore? Vous commencez à me courir sur le haricot tous les deux!"

Je suis foutu, foutu...

-" Alors Weasley? Voulez-vous aller prendre l'air dehors et revenir une fois que vous aurez repris vos esprits?"

Ouf, le Pr Rogue aurait-il un cœur ? Je fût tellement soulagé que je les aurait tous les deux serrés dans mes bras... Mais revenons sur terre...
Si je voulais sortir un peu pour reprendre mes esprits, ça oui et j'en avais bien besoin. Laisser Fleur seule pour cette punition ne m'enchantais pas du tout mais là je n'aurais pas pu continuer cette tâche ingrate sans vouloir parler à Fleur et cela n'aurait rien arrangé avec le Pr Rogue au bureau derrière.

- Oui professeur prendre un peu l'air me fera le plus grand bien. Je reviendrais dès que j'irais un peu mieu, merci à vous Professeur Ro, Merci à vous Professeur.

Bizarrement je n'arrivais pas à prononcer cette phrase "merci à vous Pr Rogue"... enfin il aurait très bien compris le message.

Sur ce je salua Fleur d'un signe de tête avec un grand remerciement sous forme de sourire et un petit

- a tout de suite Fleur.

Enfin si elle était encore là qd je reviendrais car les poivrotins étaient presque tous assez bien lavé et il commençait à se faire tard.

Je sortis donc par la porte, puis sans que je ne sache très bien pourquoi je me mis à courir. J'avais besoin de réfléchir et de me dépenser, je courus donc jusque l'extérieur où le vent frais me fit le plus grand bien puis je pris la direction du terrain de Quidditch en pleine nuit noire je couru, couru à travers le parc...

Je m'étais remis immédiatement à travailler après l'incident, parce que un Rogue normal c'est déja assez effrayant, alors un Rogue en colère qu'est ce ça doit être?! Quoi? Je n'avais pas rêvé, Rogue le laissait sortir? Bon.. Et bien finalement les premières apparences sont décidément vraiment trompeuses, Rogue a bien un coeur et tant mieux pour George.

Quand mon ami sortit je lui adressai moi aussi un signe de tête et repris là où j'en étais, il n'y avais plus grand chose à faire, Dieu merci. Mais d'un côté celà me faisait du bien de me défouler sur le poivrotin, j'avais tellement envie de pleurer. Je ne savais même pas si j'étais triste, déçue ou en colère à cause de sa réaction. Peut être un mélange des trois, mais surtout triste.

Alors que j'étais plongée dans mes idées noires je me rendis comptes que j'avais terminé de laver ce qui restait de poivrotin. D'un côté déçue car je n'avais plus rien sur quoi agité ma baguette pour me défouler mais aussi soulagée car cela commençait à vraiment me piquer les yeux et aussi car je pourrais peut être éviter George. Et la dernière chose dont j'avais envie en cet instant c'était d'avoir une discussion avec lui. J'aurai pus devenir méchante pour la seule raison que je ne voulais pas qu'il voit à quel point celà m'avais blessé.

-Professeur Rogue? J'ai finis. Y a t-il quelque chose d'autre que je puisse faire?

Demandais-je à voix basse en lavant ce que nous avions utiliser.

Lorsque je lui proposais de sortir un moment, le Weasley retrouva toutes ses couleurs. On eut dit que mes simples paroles avaient suffit à ce qu'il aille mieux.

- "Oui professeur prendre un peu l'air me fera le plus grand bien. Je reviendrais dès que j'irais un peu mieu, merci à vous Professeur Ro, Merci à vous Professeur."

Il avait l'air tellement soulagé qu'il bégayait presque et l'espace d'un instant je crus qu'il allait venir me serrer la main de gratitude. Qu'il ne m'approche pas! Je le laissais sortir d'accord mais ne tombons pas dans le sentimentalisme exagéré.

Heureusement il quitta la pièce normalement et nous nous retrouvâmes seulement tout les 2, Delacour et moi. Pendant qu'elle continuait à laver le Poivrotin, je continuais à lire mon article à mon bureau. Ou plutot à le fixer. Car en réalité, j'étais déconcentré et pensais à autre chose.

Je me sentais encore gêné de m'être fait avoir par le pouvoir Vélane; et aussi vexé. Je me demandais dans quelle mesure elle était responsable de mon "agitation" et de celle de Weasley. Ce pouvoir agissait-il tout seul sans qu'elle s'en rende compte ou le controlait-elle?
Il est vrai que je ne m'étais jamais intéressé à la question, les Vélanes étant rare, on les voyait plutôt dans les spectacles, les films et les matchs de Quidditch mais rarement en vrai. Mais c'était une question intéressante.

Delacour et son accent français me tirèrent de mes pensées:
- "Professeur Rogue? J'ai fini. Y a t-il quelque chose d'autre que je puisse faire?"

C'est vrai qu'il était déjà tard. Avec tout ces évènements inattendus, cette heure de colle m'avait fatigué.
Je me levais et m'approchais pour observer le travail fini, avec ma baguette je mélangeais les boules de Poivrotin et constatais qu'elles étaient bien propres.
Satisfait, je déclarais plus pour moi-même qu'autre chose:

"Parfait! Je vais pouvoir m'atteler dès demain à la préparation de la Pimentine. Pomona sera contente."

Revenant à mon bureau et reportant mon attention sur Delacour "
"Hum, et bien oui vous pouvez y aller... si vous croisez votre camarade dites lui que ce n'est pas la peine de revenir."
Puis après un silence: "Et bien... à bientôt en cours"

L'étudiante me salua et quitta la pièce, me laissant seul. J'étais las, la retenue avait duré plus longtemps que je ne pensais. Je rassemblais mes affaires, le diner dans la grande salle devait toucher à sa fin mais en me dépêchant je pourrais avoir le temps de manger quelque chose. Je sortis de mon bureau et scellais la porte avec la formule habituelle, puis je partis vers la grande salle.

Je couru, je couru et couru encore jusqu'au moment où ayant fait un grand tour du parc je me décidais à revenir au bureau de rogue pour terminer la mission qu'il nous avait confiée. J'étais par ailleurs bien décidé à m'expliquer avec Fleur au sujet de mon malaise et de mon énervement.

Courir m'avais fait le plus grand bien, j'avais les idées plus claires, il fallait que j'avoue mes sentiments, qu'ils soit réels où provoqués et que l'on s'explique. J'ai envie de passer du temps avec elle et de la connaître, je suis amoureux, il faut que je sache si c'est réciproque et seulement par la suite que je sois sure que mes sentiments viennent de moi. Je la trouve merveilleuse et je ne lui ai trouvé aucun défaut, lors de ma course de réflexion, alors pouvoir de vélane ou pas c'est une fille fabuleuse et il y fort à parier que je serais aussi fou d'elle si elle n'était pas du tout vélane.

Bien décider à la fin de la retenue à tout lui avouer et à passer du temps avec elle, je descendis quatre à quatre les marches menant au cachots et au bureau de Rogue. Il m'avait semblé bizarre de ne plus avoir croiser personne depuis un bon moment, il devait être déjà assez tard. En courant je n'avais pas eu la moindre notion du temps, il faisait nuit noir et plus personne n'était à l'horizon.

L'heure tardive me fût bien trop vite confirmer par cette porte close. Il était trop tard, que penserais rogue du fait qu'il ne m'ai pas vu revenir. Et surtout que penserais Fleur, elle pourrait penser que je l'ai abandonné. J'étais perdu. Il me fallait revenir maintenant à la salle commune sans croiser un professeur ou Rusard car Rogue n'avait pas pu me laisser un mot expliquant que je puis trainer dans les couloir à cet heure tardive. La carte du maraudeur m'aurait été bien utile mais nous l'avions offerte et transmise à Harry l'année passé. Ce n'est pas si dramatique après tout j'avais une certaine habitude des sorties nocturne non autorisée, j'allais bien arrivé à m'en sortir.

J'ai hâte de retrouver mon lit et Fred pour tout lui raconter. Il est sûr que je ne vais pas bien dormir en tournant et retournant les mots que je devrait prononcer à Fleur demain matin au cours de métamorphose. J'étais au moins sûr de ce que je devait faire.

FIN DE CE SUPERBE RP, MERCI AU Pr. ROGUE ET A FLEUR.

Pour la suite de nos aventures ou plutôt de nôtre aventure amoureuse : (c'est là, la fin du chapitre 3 )

Suivit de l'idylle Fleur/George
Les RP à lire pour tout savoir de ma relation avec Fleur.

1. Notre Rencontre
2. Un duel pleins de sentiments
3. Une discussion entre filles
4. Une Révélation, des doutes.
5. Une déclaration sur papier, de l'incompréhension et de la jalousie
6. Une nouvelle discussion entre filles
7. Le plan... enfin un dénouement heureux ?