Poudlard et ses mystères
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 Une journée banale et pourtant... [Pv Ernie]

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MessageSujet: Une journée banale et pourtant... [Pv Ernie]   Une journée banale et pourtant... [Pv Ernie] Icon_minitimeMer 27 Jan - 20:50

    Quelque chose m'aveugla les yeux durant trois secondes; une chose ronde, orangée et brûlante. Allais-je devenir aveugle ? En théorie, quand on regarde le soleil plus de dix ou vingt secondes sans détourner les yeux, on finit toujours par avoir un problème oculaire. J'ai entendu un sang-de-bourbe le dire à ses amis. Je me demandais ce qu'il me prenait d'écouter ces sorciers à race moldue...J'avais peut être appris quelque chose mais cela m'embêtait de savoir que la source de cette information m'a été donnée par ces gens au sang souillé. Je cessais d'observer la boule dorée et reposa mon regard droit vers moi. A présent, je voyais des petites tâches bleues, vertes et rouges qui disparaîtraient certainement dans quelques secondes. Mes yeux croisaient maintenant les cheveux d'une fille qui se situait à côté de moi. Elle était mignonne pour une élève de deuxième année, avec ses cheveux châtains dont les bouts formaient de jolies boucles. Bien sur, ma beauté surpassait largement la sienne. Son sourire lui donnait beaucoup de charme cependant, quand je vis la couleur jaune de son blason, j'en fus écoeurée. Mmm...Finalement, elle n'était pas si bien que cela. Quand je voyais une fille d'une autre maison, je la trouvais automatiquement laide même si je ne le pensais pas vraiment. En ce qui concerne les garçons, c'est autre chose mais je n'en parlerais pas maintenant.

    Ma vie sentimentale a été plutôt banale...les relations ont été assez courtes car elles n'ont duré que trois mois au maximum. La raison de ces périodes éphémères ? Sûrement mon caractère...il est dur de me supporter quand on ne me connaît pas. Le seul garçon qui ait parvenu à me comprendre n'est plus élève ici de nos jours. Aujourd'hui, il est sûrement apprenti au ministère et nous ne nous voyons plus, ce qui signifie que notre relation s'est brisée. Je m’avançais lentement devant en veillant à bousculer la jeune fillette en question. J’aimais montrer à ces idiotes à quel point il ne fallait jamais discuter ni rire en présence d’une verte et argent. Moi, je ne ris pas beaucoup sauf quand mes amis et amies sortent une véritable sottise de leur bouche ou quand je torture un Gryffondor devant ses copains effrayés à l’idée que je puisse leur faire subir la même chose. A ma main droite, je tenais un livre emprunté à la bibliothèque et qui parlait des runes. J’ai pris cette matière en option car je l’a trouvais très intéressante. De plus, ma mère lit souvent son avenir à l’aide de ces petites pierres. La rune qui me correspond le plus est sans doute Othala, la vingt quatrième, celle qui parle d’héritage etc…Plus tard, j’hériterais de notre prestigieux et luxueux manoir avec tout l’argent qu’il y a dans le compte de mes parents. Après tout, je suis fille unique ? C’est une fierté pour moi de ne pas avoir de petit frère débile ni de petite sœur rebelle. Je ne suis pas comme ces stupides Weasley qui sont au moins dix dans la maison. Pauvre qu’ils étaient, cela ne m’étonnerait pas que les jumeaux Fred et George n’héritent qu’un malheureux Gallion.

    Alors que je lisais tranquillement une page consacrée au tirage au sort des runes, un jeune homme osa me bousculer. Quel idiot ! On ne bouscule jamais une fille comme moi…surtout en pleine lecture. Je levai la tête lentement, énervée. Ma baguette était là, dans ma main gauche, impatiente de jeter un sort à cet immonde élève. Cependant, je me demandais lequel était le plus approprié comme châtiment. En temps réel, je n’aurais aucune pitié mais dans l’endroit où je me situais, il y avait trop de témoins et ils risquaient de tous se mettre contre moi. Je le suivis discrètement quand il tourna vers un couloir désert, mon livre fermé contre ma poitrine et ma brindille tendue. Ce gosse de Serdaigle n’allait pas échappé au jugement qui allait lui être donné. Il ne marchait pas vite avec ses petites jambes puisqu’il semblait être sur la lune. Voilà qui était bien ennuyeux…Les bleus et bronze étaient des personnes en permanence perdues dans leur plus folles pensées. Il était trop facile de l’attaquer par derrière…c’était lâche mais quand on a l’opportunité de vaincre quelqu’un, il ne faut pas la louper. Dommage que je n’ai pas le droit à un bon Endoloris car les professeurs sauraient qui avait employé ce sort interdit. Bon, je devais me contenter d’un petit petrificus totalus tout basique. J’enviais mes cousines quelques fois. Agées de dix-huit à vingt deux ans, elles pouvaient se permettre de lancer tous les sortilèges qu’elles souhaitaient, qu’ils soient bons ou pas. Moi, je devrais attendre encore un an avant d’être majeur et cela me paraissait si long. Les années m’ont d’ailleurs toujours parues très longues.

    Quand j’étais petite, j’avais eu l’impression d’avoir patienter cent ans avant de pouvoir mettre les pieds à Poudlard. J’étais et je demeure toujours une fille très impatiente, excitée, narcissique et quelques fois très sadique. Mais je m’aime telle que je suis, je m’adore ! Et c’est ce caractère qui fait de moi une excellente Serpentard. Je ne perdis pas mon temps : mon Petrificus totalus jeté sur ce débile, il se raidit sur place et tomba comme une statue. Je me précipitai vers lui en souriant narquoisement ; un petit blond aux yeux marron. Quel mignon petit jeune homme mais vraiment trop jeune pour moi. En plus, il ne s’était même pas excusé de m’avoir bousculé !

    « - Que les choses soient claires, jeune homme. Tu n’es pas intouchable…alors je te conseille de cesser de faire le malin ! » dis-je en prenant une voix différente de celle que j’avais d’habitude.

    Normalement, il m’entendait donc il ne fallait pas qu’il reconnaisse ma voix, une fois le sort perdant son effet. J’eux une envie de jeter son corps dans le lac noir mais j’étais frappée d’une flemmardise pour le faire alors je le laissai là où il était. Personne ne le verrait avant des heures et on ne se douterait pas que j’étais l’auteur de cet acte puisqu’il ne m’avait pas vu. Voilà ce que j’aimais chez moi…mon côté furtif qui me permettait de ne pas être accusée lors de mes méfaits. Un jour, j’ai lancé une bombe à eau sur la tête du professeur McGonagall mais comme elle me prend pour une élève studieuse, elle a accusé le cancre de la classe dont elle a retiré dix points à sa maison. Le jour où je me ferais prendre, les Véracrasses auront des dents. Je rouvris mon bouquin en espérant trouver le calme. J’ignorais où j’allais, je marchais sans destination précise. Mon esprit était concentré sur chaque parole écrite par l’auteur de ce livre. « Les runes pourront vous servir dans les langues, l’histoire, les créatures, les sortilèges et bien d'autres choses, comme le savoir sur les moldus par diverses façon.... Car l'univers est un tout qu'il soit magique ou non » disait un petit paragraphe. Le savoir sur les moldus ? Je m’en lustrais l’asperge d’eux ! Si la page parlait encore de ces moldus, je passerais à la suivante. Ce mot me dégoûtait. J’étais tellement plongée dans ce manuel que je ne vis pas que le couloir se terminait par un escalier qui montait en colimaçon. Mon pied heurta la première marche et je faillis tomber si je ne m’étais pas rattrapée au rebord.

    « - Punaise ! On aurait pu me prévenir qu’il y avait un escalier ! Grr ! » murmurai-je.

    Si seulement il y avait une voix sortant de nulle part qui vienne me dire où j’avançais, je ne me serais pas ridiculisée. Enfin, il n’y avait personne excepté un groupe de Poufsouffle qui rigolaient ensemble à proximité. Néanmoins, ils ne m’avaient pas vu ce qui était une chance. Un livre de runes (presque identique au mien) était tombé à quatre marches plus haut. Je me demandais d’ailleurs comment avait-il fait pour voltiger si loin parce que je n’avais même pas entendu le bruit qu’il avait fait pour tomber là-bas. Non, je ne devenais pas sourde ; c’est ce bouquin qui était bizarre. Je le ramassai et remarquai qu’il était ouvert à la page cinquante quatre. Cette page en question avait été griffonnée par un autre élève qui avait écrit tout un tas de sottises, de vulgarités. Quelle mentalité il y a dans cette école, de nos jours ! C’était lamentable et je plains même le professeur Dumbledore bien que je ne l’apprécie pas du tout. Il chouchoute Potty et ses amis, m’voyez ? Pathétique ! Tout en montant lentement les escaliers, j’observais le paysage extérieur grâce aux fenêtres d’à côté. Tout en scrutant cela, je parvenais à garder le contrôle de mes jambes donc il n’y avait aucune chance que je trébuche. J'avais confiance en moi, après tout. Et quand on possède une sur-confiance telle que celle-ci, rien ne peut nous arriver.


Dernière édition par Emily Slower le Mer 27 Jan - 23:23, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Une journée banale et pourtant... [Pv Ernie]   Une journée banale et pourtant... [Pv Ernie] Icon_minitimeMer 27 Jan - 22:09

Nous sortions de notre cours de runes, et nous discutions entre potes dans le couloir, en avançant vers les ecaliers. Lorsque une voix retenti dans le couloir face à nous. C'était une Serpentard qui menaçait un jeune Serdaigle. J'étais agacé par leur désir de prouver qu'ils étaient les plus forts. Je pensais rester là dans le noir en attendant que la furie s'en aille, pour pouvoir voler au secours du jeune Serdy, mais cela ne s'est pas passé comme ça. Zacharia Smith, toujours prêt à rigoler, me fit un clin d'œil, je sentais que ça allait mal tourner encore une fois. Il couru vers les escaliers, déposa son livre de runes sur la première marche de l'escalier qui descendait en colimaçon, et revint vers nous ricanant. Deux secondes plus tard, la Serpentard emprunta l'escalier, elle glissa sur le livre et se rattrapa de justesse à la rambarde. Zac' éclata de rire, et nous avec lui mais plus pour le fou rire dont était pris Zac, que par la Serpy qui avait chuté. Quoi qu'elle faisait mois la maligne maintenant !

Seulement Zac' n'avait pas pensé à tout. La jeune fille continua sa descente l'air de rien, en tenant fermement le livre comme s'il était le sien. J'explosa de rire, Zacharia lui faisait une tête de 2 mètres de long il devint tout blanc d'un coup. S'il allait chercher ce livre, il se ferait surement provoqué en duel. dans ces cas là, c'était moi qu'on envoyait régler les soucis, cela tombait bien car moi aussi je préférais tenter de calmer les choses en discutant calmement. Je me dévoua cette fois-ci tout seul et couru dans l'escalier en colimaçon à la rencontre de la jeune fille.

Arrivé à sa hauteur, je pris une profonde inspiration et lui tapa l'épaule délicatement.

- Excuse-moi, mais ce livre est tombé malencontreusement il appartient à un ami.

La blonde se retourna en faisant voler ses cheveux, qui me giflèrent presque le visage. Je sentis que son visage était tendu, mais je ne parvenais pas à comprendre son expression : un petit sourire étirait ses lèvres, qui pouvait aussi très bien être une grimace de concentration avant de me jeter un sortilège. J'attendis impatiemment de savoir ce qui allait se passer, car j'étais incapable de le prédire.
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MessageSujet: Re: Une journée banale et pourtant... [Pv Ernie]   Une journée banale et pourtant... [Pv Ernie] Icon_minitimeJeu 28 Jan - 0:14

    Je tenais à présent deux bouquins qui parlaient des runes mais celui que je venais de ramasser était en piteux état. Je me demandais bien qui en était le propriétaire car aucun nom n'était écrit dans la première et dernière de couverture. Dans ces cas-là, je pouvais le voler, ou plutôt le prendre. Après tout, ce n'est pas vraiment du vol puisque je l'ai trouvé et aucune personne ne m'a vu tombé et prendre ce manuel. Je jetai un coup d'oeil à la date de sortie de ce livre. J'affichai une grimace; il datait d'il y a deux ans alors que le mien était récent, avec encore plus de nouvelles choses écrites. Celui qui possédait ce objet ne devait pas vivre dans un milieu aisé s'il gardait ses vieux bouquins. Peut être qu'il avait un grand frère ou une grande soeur qui lui refilait toutes ses affaires ? Et bien, je suis bien contente d'être fille unique parce que si je dois récupérer les vieilleries des autres, qu'ils soient de ma famille ou non, je serais sans doute la plus malheureuse du monde. Je lu la page gribouillée par l'élève et tentai de reconnaître l'écriture. Il m'est déjà arrivé de corriger les copies des élèves afin d'aider le professeur Rogue dans cette tâche. Il m'avait récompensé de quinze points pour ma maison en échange de ce travail.

    Des écritures, j'en ai vu une cinquantaine alors il y' avait une chance que celle-ci me soit familière. Hélas, elle m'était inconnue. Dommage, je ne pourrais donc jamais savoir qui était son détenteur mais tant pis pour lui ! Il n'avait qu'à pas l'abandonner sur cet escalier. Cela prouve qu'il n'est pas digne de le garder alors je ne vois aucune raison pour laquelle je ne pourrais le prendre avec moi. Il sera bien au chaud dans mon sac de cours, il n'y a aucun doute ! Le problème était que j'ignorais ce qu'il allait m'apporter de plus. Ce manuel était vieux et donc moins instructif que celui que ma mère m'a acheté. Peut être m'en servirai-je en guise de livre de brouillon ? Je pourrais dessiner dessus quand un cours m'ennuie par exemple. C'est fou ce qu'on peut faire énormément de choses avec un simple objet. Tandis que mes jambes continuèrent de monter les escaliers, je lus les notes gribouillées sur les dernières pages. Des anti-sèches, des commentaires idiots sur les professeurs, des secrets qui ne devraient pas être lus. Bref, j'en conclus que l'élève qui le possédait n'était qu'autre qu'un petit cancre qui récoltait chaque jour de sales notes. Il avait l'air d'être un bon gryffondor en tout cas. Si c'était le cas, qu'il ne compte pas sur moi pour le lui rendre. Je déchirerais toutes les pages avant qu'il ne touche, ne serait-ce que, la couverture. Le soleil réapparut et traversa la vitre ce qui me permet de mieux lire les écrits du manuel. Quelques fois, c'était illisible car une substance bizarre était collée. Et bien dis donc...ce livre de runes était non seulement vieux mais vraiment dégueulasse. J'avais bien l'intention de brûler les mauvaises pages. Il me faudrait aussi lui faire passer un bon sort de nettoyage.

    Une autre idée germa dans mon esprit; et si je le rapportais au professeur Rogue ? En lui expliquant qu'un élève l'avait abandonné là en espérant que quelqu'un ne trébuche dessus ? Après tout, je suis tombée à cause de ce bouquin. Il me donnerait alors des points en plus pour Serpentard. A présent, j'hésitais...il ferait un bon bloc-notes pour écrire n'importe quoi mais était-ce plus important que des points à gagner ? Je réfléchirais à la question plus tard. Pour le moment, je devais trouver un bon endroit où pouvoir me détendre sur mon vrai livre tout neuf. Le cours d'initiation aux runes venait d'être achevé et la professeure nous avait donné une bonne quantité de devoirs à faire. Mon emploi du temps de sixième année était vraiment bien puisqu'il m'offrait du temps libre. Malheureusement, ce temps devrait être utilisé pour étudier. Soudain, j’entendis un bruit provenant des escaliers. Quelque chose se passait derrière mon dos mais je ne m’en rendis pas compte tout de suite à cause de ce fichu ouvrage. Pourtant, n’importe qui se serait retourné en entendant le bruit des pas monter les marches très rapidement. Ce n’est que quand je ressentis quelque chose me tapoter l’épaule que je descendis de ma lune. Qu’est-ce qui pouvait bien avoir osé me toucher ? Une créature ? J’osais espérer qu’elle n’était pas dangereuse…parce que je n’hésiterais pas à me défouler dessus, quitte à détruire une partie de ce lieu. Mon père m’a toujours dis de ne pas hésiter s’en prendre à tout ceux qui s’en prennent dans toutes les situations. Mais avant de lancer un sort au hasard, je devais m’assurer de mon hypothèse. Tout d’abord, une créature n’aurait pas le même bruit de pas qu’un sorcier. Je me retournai précipitamment, mes cheveux blonds volants et fouettant la chose qui venait de me toucher.

    Je tombai nez à nez avec un garçon qui venait de m’adresser la parole. Ce dernier était plus grand que moi et pourtant, son visage était celui d’un jeune élève qui pouvait être en troisième, quatrième ou cinquième année. Lui aussi était blond et plutôt mignon. Mon regard se baissa ensuite sur son blason ; il n’était pas à Serpentard. Dommage…il devait donc être ami avec les rouges et ors, ce qui m’embêtait. Mais revenons-en à son acte ; il avait osé me toucher l’épaule ! Venant d’un élève de cette chère fondatrice Helga Poufsouffle, c’était limite intolérable. Si j’étais vraiment de mauvaise humeur, je lui aurais beuglé un bon « Qu’est-ce qui te prend de me faire cela ?! », toutefois, je n’avais pas le temps d’user de ma salive pour lui dire cela. L’autre Serdaigle m’avait assez fait perdre mon temps alors, je ne voyais pas pourquoi je le perdrais à nouveau pour ce jeune garçon. J’étais sur le point de me retourner quand je me souvins qu’il m’avait posé une question. Je n’aimais peut être pas les amis des Bouffondors mais il serait impoli de l’ignorer alors, je restai sur place. Il venait de m’expliquer que le manuel que je venais de prendre appartenait à l’un de ses amis. Mon habituel sourire moqueur s’afficha derechef. Alors comme cela, j’allais enfin connaître le nom de cet idiot qui l’avait laissé par terre ? Intéressant. Mais la phrase du blondinet voulait tout dire ; il souhaitait que je lui rende ceci. Hors de question…après tout, c’était de la faute de son ami. De mon air hautain, je lui répondis :

    « - Bon alors…premièrement trouvé c’est trouvé, rendre c’est volé. Deuxièmement, ce livre a été abandonné par son détenteur donc, tant pis pour lui. Il n’avait qu’à prendre soin de ses affaires. Et puis, je ne vois nulle part son nom donc je ne vois pas pourquoi je devrais te le rendre. »

    Mon sourire s’agrandit et je posai ma main sur ma taille.

    «- Bon, c’est pas tout mais je suis pressée. Ah et tu diras à ton ami qu’il est vraiment ridicule de garder des livres datant de la préhistoire ! »

    Je me retournai et poursuivis ma montée dans l’escalier tout en jetant des regards discrets derrière moi. Je pensais bien que le jeune Poufsouffle allait me suivre pour me réclamer ce fichu bouquin ou encore me jeter un sort. Il fallait rester prudent jusqu’en haut de l’escalier car on était jamais trop sûr. Il se pouvait qu'il soit courageux et qu'il n'hésite pas à faire quelque chose dans mon dos. En tout cas, ma baguette était prête, dans ma main gauche. Au moindre mouvement suspect de sa part, il le payerait.
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MessageSujet: Re: Une journée banale et pourtant... [Pv Ernie]   Une journée banale et pourtant... [Pv Ernie] Icon_minitimeJeu 28 Jan - 13:41

La jeune fille se retourna sèchement, ses cheveux voletèrent à nouveau, mais cette fois je recula la tête pour ne pas être fouetté. Outch ! En reculant la tête je m'étais cogné contre le mur de derrière. Je grimaça et me frotta le dos de la tête. Oh non une bosse. Je sorti alors ma baguette dans l'intention de réduire la taille de la bosse douloureuse, mais je n'eut pas le temps de prononcer la formule que je fus pétrifié sur le coup !
Incapable de bouger je sentis mon corps tomber comme une masse sur le côté, puis je vit défiler devant mes yeux un tourbillon d'images, les marches, puis le mur, puis le plafond, puis encore les marches, le mur ... Cela me fichait le tournis et la nausée, mais mes paupières étaient figées, je ne pouvais fermer les yeux, j'étais forcé de voir le tourbillon d'images folles !
- Mais je suis en train dévaler les escaliers !? Roulant comme une vulgaire saucisse ! Arg ! Aïe ! Outch ! Comment ais-je fait pour me retrouver dans cette situation ? Pensais-je, tout en essayant de ne pas rendre mon déjeuner.

Quelques secondes après, qui me parurent une éternité, la jeune fille aux cheveux blonds s'approcha de moi avec le même rire que les sorcières qu'on croise à l'allée des embrumes. Je compris que c'était elle qui m'avait lancé un le sort, mais pour quelle raison ? De toute façon les Serpentards n'ont jamais de raison pour faire du mal...
Elle me regarda en me menaçant avec sa baguette, ma vision 'était pas rétablie j'avais encore l'impression de tournoyer alors que j'étais maintenant stabilisé au premier étage. Lorsque je senti les effets du Pétrificus Totalus s'évanouir, je me retourna sur le côté en posa ma main sur le sol près de mon épaule pour tenter de me relever. Mais je n'allais pas très bien, je m'était soulevé trop vite, et je senti mon coeur s'emballer. Sous mes yeux, les fines chevilles de la cruelle Serpentard m'indiquaient qu'elle était toujours là, surement à pointer sa baguette sur ma nuque, prête à me réduire en poussière. Je devais lui dire que jamais je n'avais eu l'intention de l'agresser, alors je fixais ses très élégants escarpins vernis, pour tenter de me concentrer, car la tête me tournait encore. Mais ouvrant la bouche pour m'exprimer, je fut surpris de voir que ce n'étaient pas des mots qui sortirent de ma bouche. Je vomis en plein sur les pieds de la jolie blonde, tout mon déjeuner se répendit au sol et sur les chevilles de la jeune fille.
Au loin j'entendais mes potes mourir de rire, et moi j'allais bientôt mourir tout court
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MessageSujet: Re: Une journée banale et pourtant... [Pv Ernie]   Une journée banale et pourtant... [Pv Ernie] Icon_minitimeJeu 28 Jan - 20:56

    Surveiller mes arrières. C’est ce que j’étais actuellement entrain de faire. Je ne savais pas pourquoi mais je sentais que quelque chose allait se passer. Mon instinct féminin ne m’a jamais trompé alors j’étais sûre de ce que j’avançais. D’ailleurs, je tiens cet efficace instinct de ma mère qui lorsqu’elle a un pressentiment, celui-ci est toujours vrai. C’est fou ce que ces caractéristiques peuvent être héréditaires. J’ai hérité de sa beauté, de ses dons magiques en revanche, je ne suis pas une très bonne occlumens. En effet, j’étais médiocre dans cette matière et pourtant, je pensais avoir l’esprit suffisamment calme pour le fermer à tout moment. Peut être que je paniquais dans certains moments mais à part cela, tout allait très bien chez moi. Il y’ a toujours des mystères au fond de nous et il n’est pas facile de les résoudre. C’était la même chose pour cette école qui possédait sûrement une centaine de secrets encore non dévoilés. Si seulement, je pouvais au moins en découvrir un toute seule. Evidemment, je le garderais pour moi sinon ce ne serait plus un secret. Il me fallait toujours quelque chose qui me permettait de me différencier des autres. Je refuse de faire partie des « tout le monde » qu’on emploie dans les phrases. Je veux être quelqu’un à part, supérieure à tous si je le souhaite. Mon père était doué dans la légilimancie…plus tard, j’espérais accomplir les mêmes choses que lui. Lire les pensées des autres sans en avoir la permission était un fait très intéressant. Je pourrais savoir ce que tout le monde pense de moi et dévoiler à tout le monde des choses très intimes. Moi, une peste méchante ? Qui ne l’a jamais été ? Il ne faut pas croire que le monde est rose.

    Il y a toujours des gens qui agissent en cachette, c’est obligé ! Même un Serdaigle n’est pas si sage que leur maison ne laisse paraître. D’ailleurs, il y a des tas de personnes intelligentes et sains d’esprits qui ne sont pas chez les bleus. En gros, cette maison ne servait pas à grand-chose. Tout comme Poufsouffle, elle était secondaire et neutres. Neutres car comme vous le savez, les Serpy et les Gryffi ne s’aiment tellement pas qu’ils se font « la guerre ». Cependant il était possible que les blaireaux soient avec les lions. Sortie de mes pensées, je distinguai un bruit pas très discret de la part du petit blond. Quel idiot ! Oser m’attaquer dans le dos ; quel lâche. Enfin, je dis cela mais même moi je le faisais. En revanche, moi et les autres n’étions pas pareil. Selon moi, je possédais quelques droits en plus par rapport à eux. D’ailleurs, cela me fit réfléchir à une nouvelle idée de la façon d’on je pourrais effrayer ce jeune : en me faisant passer pour une préfète. Et oui, il m’arrive de le faire croire aux autres pour qu’on me respecte et cela marche très bien. Un jour, mon estomac réclamait quelques bonbons et j’en ai réclamé à une première année. Cette dernière ayant refusée, je lui ai fais croire que j’enlèverais trente points à sa maison et elle m’a, sans hésité, donner tout le paquet complet. A peine le Pouffy eut le temps de bouger que mon Petrificus Totalus partit droit vers lui. Je me demandais pourquoi j’avais pris le même sort…il fallait bien varier les méthodes dans la vie. Mais pour le moment, celui-ci me semblait superbe. Il se raidit et tomba au sol comme une vulgaire poupée qu’une gamine laisserait tomber. Néanmoins, je ne m’étais pas rendue compte de quelque chose ; les escaliers ! Et oui, j’avais complètement oublié qu’il dévalerait les escaliers. Le pauvre…ce n’était vraiment pas son jour. Mais ce n’était pas le moment d’éprouver de la pitié pour ce blondinet. Toutefois, j’espérais qu’il n’avais pas la nuque cassée sinon j’aurais des problèmes. Je patientai quelques secondes et quand je vis qu’il n’était pas blessé gravement ni mort, bien que la deuxième hypothèse soit impossible, je m’avançai vers lui rapidement. Je ne pus m’empêcher de rire…ce mioche était soumis à moi. Il ferait ce que je lui demanderais de faire après que je lui aurais dévoilé mon faux titre de préfète.

    Couché sur le dos, il ne pouvait rien faire. Ses yeux croisèrent les miens et je pris bien le temps de le fixer. Je baissai ma baguette vers son visage et l’appuya contre sa joue gauche. J’avais une folle envie de faire joujou avec. Si seulement je maîtrisais parfaitement l’imperium je l’obligerais à embrasser ses potes. Quelle horreur ! Il se ferait passer pour un homosexuel. C’était bien trop facile…En une seconde, je pouvais le réduire en bouillit. Alors, dans ma tête je murmurai un : « Finite » qui mit fin au sortilège. Ma victime tentait tant bien que mal de se relever. Mais je ne le laisserais pas fuir…Oh non ! Une fois que l’on devient ma proie, il est difficile de ne plus l’être. Il voulait me parler mais ne me regardait pas directement dans les yeux. Ce n’était donc qu’un trouillard. Comment ferait-il plus tard, une fois adulte ? Il regarderait les pieds de son patron au lieu de l’affronter yeux dans les yeux ? Pathétique ! Il était plus grand en taille que moi après tout. De quoi avait-il peur ? De mes splendides capacités de magie ? Après réflexion, je sus que c’était à cause de cette raison-là. Il craignait mes habilités. Tout à fait fantastique ; il était soumit à moi ! Seulement, aucun mot ne sortit de sa bouche et durant un instant, je crus que mon Finite l’avait rendu muet. Ce serait tellement hilarant que j’en rirais chaque jour. Mes amies seraient contentes de savoir que j’étais parvenue à faire perdre la voix à quelqu’un sans utiliser le Bloclang. Elles allaient être jalouses de moi, ces idiotes ! Rien que d’y penser, cela m’excitait encore plus. Seulement, ma bonne humeur s’éclipsa quand une chose visqueuse, verdâtre tomba sur mes pieds. Je sentis la chaleur de cette substance se répandre petit à petit avec une odeur nauséabonde. Vraiment pestilentielle ! C’était tout à fait écoeurant ! Horrifiée, j’observai mon interlocuteur ; il venait de vomir ! De la substance pendait de sa bouche. Quelle horreur ! Je crus m’évanouir. Ce petit stupide, infâme, odieux élève avait osé me faire cela ? Sur mes magnifiques chaussures en plus ! C’était impardonnable. Je pointai ma baguette sur mes escarpins et murmurai un « Tergeo ».

    Un petit bruit sonore se fit entendre et les traces de vomissements disparurent progressivement. J’espérai qu’il me restait un peu de parfum dans la poche intérieure de ma robe de sorcière. Sinon, c’était la catastrophe ! Ce poufsouffle payera cher son acte. Je n’allais rien laisser passer ! Il venait de m’humilier devant ses amis qui rigolaient. Je les fusillais tous du regard. En y pensant, le bouquin que j’avais pris appartenait sûrement à l’un d’eux. Je ne le rendrais jamais après ce qui venait de se produire. Je plaçai mes deux bouquins dans mon sac en bandoulière qui était posé sur mon épaule droite.

    « Accio Baguette ! » criai-je, fermement.

    Tout d’abord, il me fallait la baguette de ma cible pour qu’il ne puisse plus se défendre. Je lui dirais que je la confisquerais en tant que préfète. Sa brindille vola vers ma main droite qui était libre. Le pauvre chou était désarmé. Un moment extrêmement épique pour moi. Si j’avais un journal intime, comme ces gamines de onze ans, j’aurais détaillé cet évènement en cinq bonnes pages. De plus, si j’avais un appareil photo, je prendrais cette scène en photo. La bouche du blaireau était remplie de vomis ce qui était très risible. J’étais gauchère mais je savais qu’il n’était pas dur de se servir de deux baguettes dans chaque main à la fois. Je pointai ma propre brindille vers le blond. Bon, il était temps de sortir mon fameux mensonge. Il aurait tellement peur de faire perdre des points à sa maison qu’il serait sûrement capable de nettoyer tout Poudlard en entier.

     « - Tu réalises ce que tu viens de faire, infâme idiot ?! Vomir aux pieds d’une préfète appartenant à la noble maison de Serpentard ! Tu seras châtié de cet acte inexcusable ! J’enlève également vingt-cinq points à Poufsouffle ! »

    Sans lui laisser le temps de répliquer, je le plaquai contre le mur sans me soucier de ses potes qui ne riaient plus du tout. Ces lâches devaient certainement s’inquiéter pour leur ami, c’était certain ! Sans retenir mon coup, je lui mis un coup de poing dans l’œil droit. Ce soir où demain, il serait sans doute encore plus beau avec un gros œil au beurre noir. Je veillerais à ce que tout le monde puisse voir sa tête et se moquer de lui. Puis, j’enchaînai rapidement avec un autre sort :

    « - Gonflus ! »

    Ce sort se dirigea vers le garçon. J’étais contente à l’idée de le voir gonfler comme un ballon. Il serait tellement obèse que son côté charmant s'en irait très rapidement. Les filles le fuiraient, c'est sûr ! Ensuite, je m’en prendrais à ses amis. Ces derniers allaient regretter d’avoir ris comme des débiles.
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MessageSujet: Re: Une journée banale et pourtant... [Pv Ernie]   Une journée banale et pourtant... [Pv Ernie] Icon_minitimeDim 31 Jan - 1:16

Plaqué contre le mur, et ne pouvant m'extirper, j'eus une étrange vision plutôt hors propos. Dans d'autres circonstances, j'aurais pu apprécier que la jolie blonde me plaque contre le mur, mais malheureusement pour moi, les yeux de la jeune fille n'exprimaient rien d'autre que de la haine. Je n'avais pourtant rien fait pour la mettre en colère. Je crois savoir maintenant pourquoi mon père me disait que les filles étaient toute très susceptibles... Elle pointait sur moi les deux baguettes, alors que je serrais plus fort la lanière de mon sac dans mon poing. Ce sac antiguigne que m'avait donné mon père, ne me quittait jamais. Il s'agissait d'un cadeau de ma grand mère pour mon grand père, elle lui avait offert il y a de ça 50 ans. Ce sac en bandoulière avait l'air d'un sac banal, bien que très usé par le temps, et démodé, il était toujours aussi solide et très efficace. En effet, il y a 50 ans, ce genre de sac était très répandu dans le monde sorcier, car il avait reçu un charme permettant de protéger son contenu. Ce sac indestructible était un bouclier contre les vols, les pertes, les oublis, de tout ce qui se trouvait à l'intérieur. Mon grand père était un grand homme, très influent, mais il avait aussi le malheur d'être mal adroit et tête en l'air. Il travaillait au service secret de protection intérieure du ministère de la magie, et il lui arrivait très souvent de perdre, d'oublier, de se faire voler des parchemins classés "secret défense". Ma grand mère, agacée par les évènements avait fini par casser la tirelire familiale pour lui offrir ce sac antiguigne. A la retraite de mon papy, il n'en a plus eu besoin et l'a légué à mon père, qui l'avait laissé prendre la poussière dans le grenier pendant des années. Il faut croire que ce don pour la mal adresse avait sauté une génération pour se transmettre directement de mon grand père à moi. Pour mon entrée à Poudlard, mon père à jugé utile de le dépoussiérer, voilà comment j'ai hérité de ce sac très moche.

La Serpy tenais ferment les baguettes vers moi, elle en avait une dans chaque main, peut être qu'elle préparait un sortilège puissant. Par pur réflexe, car je ne savais pas si ce sac me protègerait aussi bien qu'il ne le fait avec mes livres, je m'en servi de bouclier entre moi et la jeune fille. Je le releva à la hauteur des baguettes, en le serrant fort entre mes mains moites. Puis je ferma les yeux en espérant que sont sortilège ne me fasse pas trop souffrir.

- Gonflus !!

- Gonflus ?! c'est tout ? pensais-je bizarrement.

Une lueur d'espoir fusa dans ma tête lorsque j'entendis un " cling", simultanément le sac dans ma main fut pris d'une secousse. J'entendis alors un son étranglé, comme si la jeune fille s'étouffait. J'ouvris les yeux et fut effaré par la vision qui s'offrait à moi. La jeune serpy gonflait ! Son cou doubla de volume en quelques secondes, ses joues gonflèrent comme des bulles de chewing-gum, j'avais peur qu'elle éclate. J'étais tétanisé, incapable de bouger ne sachant que faire, n'arrivant même plus à réfléchir.

- ça va ? tentais-je fébrilement, mais ma question était stupide et je le savais.

La jeune fille continuait de gonfler, son chemisier s'étirait de plus en plus, les boutons commençaient à se découdre. C'est là que je repris contrôle de la situation, je ne pouvais pas rester là à observer cette jeune fille. Je devais fuir avant qu'elle ne se venge.

C'était pourtant son propre sortilège, et je n'avais jamais levé la baguette vers elle, après tout elle n'avait que ce qu'elle méritait. Mais très vite son ventre me serra encore plus contre le mur, j'étoufferai bientôt si je n'arrivais pas à m'extirper de là, coincé entre la Serpentard et le mur de pierres froid. Dans un effort colossale, et me tortillant comme un ver, je pu glisser sur le côté et reprendre mon souffle. J'extirpa alors ma propre baguette de ses doigts bouffis, la fille serrait son poing avec une force incroyable, mais en m'y prenant avec les deux mains, je réussi à la lui arracher. Seulement la jeune fille, dont les pieds avaient triplés de volume tangua sur le côté et roula comme un tonneau jusqu'à l'étage inférieur. Je fus pris de panique, et descendis voir si elle allait "bien". Je cru voir dans ses yeux une rage terrible, alors je sorti le livre de Zacharias de son sac, avant d'entamer une course effrénée dans l'escalier en colimaçon. Mais Zac, qui se tenait les côtes tant il riait, me barra le chemin. Il s'approcha de la jeune élève, et lui arracha sa baguette des mains avant de la jeter par la fenêtre. Il suffoquait tant il riait, des larmes coulaient sur ses joues, il pouffa en heurtant sur chaque mot :

- Elle devra se montrer à tout le monde si elle veut se venger.

Nous courûmes aussi vite que nous le pouvions malgré notre crise de rire, nous nous précipitâmes tous ensemble pour nous mettre à l'abri non loin de la salle des professeurs. Plié en quatre par un point de côté, causé par notre course et par le rire, je guettais le couloir en priant pour qu'elle n'apparaisse pas. Mais nous étions à l'abri près de la salle. J'observa mon sac et vis les deux marques noirs, surement les traces laissées par le gonflus. Désormais à chaque fois que je regarderai ces marques, je serai pris d'un fou rire, repensant à la grosse serpy. Je riais, mais j'avais quand même un peu peur des représailles. Que se passerait-il lorsque je la croiserai a nouveau dans la couloirs ? Ce serait inévitable, j'avais surement réveillé le démon qui dormait encore dans cette Serpy sans cœur, et j'allais devoir l'affronter tôt ou tard.
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MessageSujet: Re: Une journée banale et pourtant... [Pv Ernie]   Une journée banale et pourtant... [Pv Ernie] Icon_minitimeDim 31 Jan - 20:04

    J’étais pressée de le voir gonfler. Quand cela arrivera, je me moquerais de lui, cela lui apprendra. Mon sort toucha sa cible, enfin pas exactement. Le sac du gosse fit rebondir le sortilège. A ce moment-là, je sus ce qui allait arriver…impossible…non, je ne voulais pas. Non, pas moi ! Je n’eus pas le temps de bouger le moindre centimètre car je venais d’être touchée par mon propre gonflus. Je priais ma mère qu’elle vienne arrêter le temps et qu’elle me libère de cette emprise. Je ne pouvais tolérer ce genre d’humiliation ! Ce poufsouffle, je comptais le tuer une fois que j’aurais pris mon apparence normale. Il payerait ses sottises, c’était certain ! Bizarrement, je commençai à m’étouffer bien que je savais que c’était les premiers effets du gonflus. De toute façon, j’ai déjà vécu pire quand j’étais en deuxième année…Non Emily, ce que tu subis n’est rien…rien face à l’endoloris de ton père qui fut autrefois mécontent de ta chute dans les notes obtenues aux devoirs.

    Je préférais même recevoir un Gonflus par jour plutôt que de me tortiller de douleur durant plus d’une heure. Comment ma mère lui permettait de me lancer un tel sort ? N’avait-elle aucune pitié pour sa fille bien aimée ? Elle m’aime, je le sais mais il ne faut pas oublier qu’elle a également son côté sadique. Peut être que dans ma famille, l’amour est synonyme de souffrance ? Je n’en sais rien mais je pense bien que oui. D’ailleurs, le Doloris a toujours été mon sortilège préféré bien que je ne l’aie jamais utilisé. Je déteste le subir mais j’aimerais tellement le lancer sur des personnes. Un des proverbes qui ne colle pas avec ma personnalité, c’est celui-là : « Ne fais pas aux autres ce que tu ne voudrais pas que l'on te fasse ». Moi je voudrais qu’on ne me rende pas la pareille de ce que je fais, sauf si j’ai agi pour une bonne cause. Dans ce cas-là, j’exige qu’on me rende cet acte en double. Mes joues gonflaient, j’avais l’impression que ma bouche était remplie de nourritures. Inutile de me débattre, cela accélérerait le processus. Mon chemisier s’étira…je ne voulais pas finir à poil ! Malheureusement, ce n’était pas le moment de m’en préoccuper. Je me sentais légère mais énorme…Mon poids resserrait mes deux baguettes cependant, l’une d’entre elles m’échappa. Peut être que je l’avais brisée ou alors elle avait été reprise, je l’ignorais.

    Ma victime semblait être toujours présente et je fus étonnée de l’entendre me demander si j’allais bien. Bien sur que non, pauvre idiot, je vais très mal ! Quelle question idiote…au lieu de rester là, il pourrait au moins m’aider. J’ai sans doute été pas très sympathique avec lui mais il peut encore racheter son erreur en m’aidant. Je bougeai ma main et je fus horrifiée de voir qu’elle était gonflée. Mon dieu, je ne devais pas être jolie à voir. Ma pauvre beauté suprême…non, je ne veux pas ! Je suis fière d’être aussi belle que ma mère et je ne veux pas que ce sortilège basique ne me l’enlève. De plus, le poufsouffle était collé à moi. Si je n’étais pas aussi gonflée, on aurait dit qu’une scène érotique se produisait. Non…je ne veux pas qu’on m’associe à lui ! Il est certainement mignon mais sa maison ne concorde pas avec la mienne. Soudain je tombai à l’étage inférieur mais je ne sentais rien. A vrai dire, ce poids m’offrait une défense et résistance parfaite mais c’était tellement inconfortable. Mon interlocuteur m’abandonna à mon sort ; ce traître ! Il n’allait pas s’en sortir…même son copain s’était moqué de moi. Des femelettes ! Cela me donnait envie de lancer cette rumeur dans toute l’école. Celui qui venait de rire, je le connaissais de nom, Zacharias Smith, un pouffy lui aussi. Rah, ce crétin ! Il serait bien capable de répéter à ses amis ce qui m’était arrivée. Ils seraient tous contents qu’une Serpentard se soit ridiculisée. Heureusement qu’il n’y avait personne d’autre ! Oui, personne…je regardais tout autour de moi et j’en conclus que j’étais bien seule. Soudain, une tête qui me parut familière descendit les escaliers. Amélia ! Une petite verte et argent de septième année que je connaissais très bien. Quand elle me vit, elle fut très surprise et pouffa de rire. Je ne lui en voulus pas puisqu’il faut l’avouer ; si quelqu’un était dans ma situation, je me moquerais de lui. Néanmoins, je la fusillai du regard pour lui demander de m’aider. Elle me demanda ce qu’il m’était arrivé. Je lui mentis afin de ne pas me rendre encore plus risible. Je lui racontai que j’avais accepté de montrer l’exemple des effets du Gonflus à un gamin qui était parti aux toilettes et qui reviendrait dans deux minutes.

    Bien que ce ne soit pas très crédible, ma camarade ne me posa plus d’autres questions et prononça un « Finite Incantatem ». Aussitôt, je me dégonflai et repris mon apparence normale. Comme par magie, ma tenue était redevenue comme avant et j’avais retrouvé mon sourire et ma beauté. Je lui pris les mains et la remerciai de tout cœur. Elle me rendit le sourire et me dit que si j’avais encore besoin d’elle, je n’avais pas à hésiter. Une véritable amie cette fille. Je profitai de cette occasion pour lui demander de récupérer ma baguette. Après un bon accio, celle-ci revint dans la main de cette Amélia qui me la remit en me conseillant de faire attention à l’avenir. Je n’aimais pas qu’on me donne de conseils mais ce n’était pas le moment de ronchonner. De toute façon, elle m’avait aidé, c’était le principal. Je compte lui rendre la pareille un de ces jours. Finalement, je ne suis pas si mauvaise que ça quand on me connaît bien. C’est juste que ces affreux comme les poufsouffle ne prennent pas la peine d’en apprendre plus sur les autres personnes du coup ils se ramassent les foudres de tout le monde. Mon amie me proposa de venir avec moi et j’acceptai. Elle vérifierait les personnes aux alentours pendant que moi, je me vengerais. Durant cinq minutes, nous cherchions l’endroit où ils étaient situés. Normalement, ils n’étaient pas bien loin. Nous tournions en rond avant qu’Amélia ne m’avertisse de leur présence à proximité de la salle des professeurs. Elle se porta volontaire pour veiller à me couvrir en cas de problèmes. Les enseignants n’étaient pas là puisqu’ils avaient cours. Moi j’avais du temps libre à gaspiller…a gaspiller sur ces blaireaux. D’abord je comptais en finir avec les amis du blond…ces êtres inférieurs secondaires ! Amélia me lança sa propre baguette. J’en avais deux. Parfait pour tous les immobiliser d’un coup ! Je ne devais pas prononcer mes sorts pour ne pas qu’on m’entende.

    Heureusement que j’étais en sixième année et qu’au mois de septembre et octobre, on nous a apprit à ne plus ouvrir la bouche pour jeter un sort. Au début, je n’y arrivais pas mais avec l’entraînement, je maîtrisais totalement cela. C’était bien trop facile et je trouvais qu’il était stupide de ne pas y arriver. Je pensai à un « Petrificus Totalus ». De la lumière sortit des deux baguettes et se dirigea vers les amis de ma victime. Au début deux garçons furent touchés puis les autres le furent également car le sort avait fini par ricocher contre eux. Parfait, ils étaient aussi raides que le Serdaigle de tout à l’heure. D’ailleurs, je me demandais s’il était toujours sous l’emprise de mon sortilège. Ma pauvre victime devait se demander pourquoi ses amis étaient tombés au sol. Je sortis de ma cachette et me ruai vers lui. Ma baguette touchait son visage, je m’appuyai contre lui comme ci que j’allais l’embrasser. Il ne pouvait plus se défendre ni lever son sac pour se protéger puisque je le collai tellement qu’il ne pouvait pas bouger. Je ne pense pas qu’il soit un sang-de-bourbe alors je n’étais pas écoeurée de ce contact physique. Et puis, il était mignon voyez-vous. Je lui chuchotai discrètement :

    « - Tu croyais fuir ? Désolée mais je ne peux pas te laisser partir sans faire quelque chose. Mes parents ne doivent pas apprendre ce qui vient de m’arriver sinon….enfin, cela ne te regarde pas. Ne t’en fais pas, jeune idiot insouciant…mon humeur acariâtre n’est plus présent, je ne ferais que t’enlever une partie de ta mémoire…Oubliettes ! »

    Le sortilège sortit dans un petit bruit inaudible. Je fis en sorte qu’il oublie les évènements de ces deux dernières heures. L’effet secondaire lui provoquerait une petite confusion de quelques secondes. Je profitai de ce temps pour lancer des oubliettes à ses autres copains, encore sous l’influence du Petrificus Totalus. J’étais satisfaite que la baguette d’Amélia fonctionne très bien avec moi. En même temps, cette fille est comme moi ; elle aime faire des blagues pas bien méchantes. Notre caractère est semblable. Je l’a connais depuis toute petite et il n’y a jamais eu de disputes entre nous. Nous sommes des amies fidèles. Elle à beau avoir un an de plus que moi, cela ne l’empêche pas de traîner avec moi. Les amis de ma victime furent touchés des différentes oubliettes et dorénavant, j’étais soulagée. Mon amie m’affirma qu’il y avait tout un tas de gens dans un couloir, pas vraiment loin. C’était une occasion parfaite. Je m’approchai d’Ernie et le fixai du regard.

    « - Laisses-toi faire, jeune homme. » lui dis-je en prenant une voix sensuelle.

    Je le dévêtis en ne lui laissant que le slip et le haut. Quand même, il ne fallait pas abuser. J’avais commencé par son pantalon, mais je n'eus pas le temps pour la robe de sorcier ainsi que sa chemise. Tant pis, on rigolerait quand même de son derrière et de ses jambes. Bon, je dus avouer que je fus déçue de son corps qui était un peu trop enfantin pour moi. Dommage ; peut être que plus tard, il sera mieux. Je le pris par la main et courut avec lui. J’ignorais ce qu’il pensait de cela mais j’espérais que cela n’allait pas aller plus loin. Je ne voudrais pas tomber dans mon propre piège et me retrouver dans son lit. Maman, Papa, faites que je ne sorte pas avec lui. On ne sait jamais, on peut très bien me faire goûter un filtre d’amour incolore et inodore. Moi, le Poufsouffle et mon amie allions dans ce fameux couloir peuplé. Tout le monde semblait surpris du jeune homme presque à poil. Rapidement, je lui lâchai la main et m’éclipsa avec Amélia. Nous rions vraiment et j’étais contente d’avoir accomplie ma vengeance. Le pauvre se demandait sûrement ce qu’il se passait. Nous récupérâmes les vêtements de notre cible pour les cacher dans le dortoir des garçons Serpentard. En chemin, nous vîmes la bande de Zacharias Smith toujours aussi raide. J’enlevai la chaussure et la chaussette d’un des garçons et plaçai son pied dans la bouche de Smith. Pouah, quelle odeur horrible ! Je le plaignais sérieusement. J’irais bientôt aller me laver les mains, on ne sait jamais avec ces histoires de bactéries.

    « - Que pouvons-nous faire, Emi ? » me demanda la Serpentard.
    « - Mmf…Que dirais-tu de tester toutes les friandises farce et attrape de Pré-Au-Lard ? Jenna Speeked en a pleins dans sa valise et je pense qu’elle ne nous en voudra pas de tous les essayer. »
    « - Okay, génial. »

    C’est ainsi que nous repartions en direction des sous-sols. Nous discutions de tout et de rien et cela s’enchaînait par des fous rires.
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MessageSujet: Re: Une journée banale et pourtant... [Pv Ernie]   Une journée banale et pourtant... [Pv Ernie] Icon_minitimeJeu 4 Fév - 0:25

Je croyais être plus ou moins en sécurité avec mes copains, près de la salle des professeurs, mais je me trompais. C'était un peu trop tôt, les cours venaient de se terminer, et les professeurs remettaient la salle en ordre avant de descendre dans leur salle de repos. A cette heure là, la salle des prof était vide. Pourquoi n'y ais-je pas pensé plus tôt ?! Surement à cause de l'angoisse, et il faut dire que si Zac n'était pas aussi... idiot... je ne serai pas là à fuir une fille de Serpentard en furie.

Je pensais proposer à mes copains de se réfugier dans notre salle commune, mais lorsque je me retourna vers eux, ils tombèrent sèchement deux par deux au sol, après avoir reçu un sort chacun. C'est là que je compris que nous n'étions pas du tout, mais pas du tout, en sécurité. Je ne comprenais plus rien. Je n'avais pas entendu de formule, et j'avais bien vu deux sortilèges frapper mes copains. Était-ce la même fille en colère ? Pourtant selon moi Zac avait eu, et c'était rare, une bonne idée en jetant la baguette de la jeune fille par la fenêtre. Comment pourrait elle déjà avoir récupéré sa baguette et nous avoir retrouvé dans l'immensité du château, puis trouver un allier pour l'aider à se venger ?! Bref, il fallait que je sache et je me retourna vers l'endroit d'où semblait avoir été jeté les sortilèges de pétrification.

Je reconnu aussitôt la jolie serpy, mais son visage était moins charmant puisqu'elle ses traits étaient tendus. Elle se précipita vers moi, j'aperçus les deux baguettes qu'elle avait en mains et je compris en voyant un autre jeune fille derrière elle, ce qui venait de se passer. Je leva ma baguette vers elle mais c'était trop tard, la point de ma baguette touchais son ventre et je fini par baisser le bras lorsqu'elle me pointa sa baguette sur la joue. Elle se colla à moi de plus en plus, ce qui me forçait à garder mon sac antigigne et ma baguette baissés, sans plus pouvoir bouger. C'était à peine si je pouvais encore respirer. Je n'avais jamais été aussi proche d'une fille qu'à ce moment là, on aurait dit qu'elle voulait m'embrasser. Puis elle approcha ses lèvres de mon oreille, en frôlant ma joue avec douceur. Cette fille était si contradictoire dans ses gestes. Soudain je senti son souffle chaud me chatouiller l'oreille, elle me susurra qu'elle s'excusait, qu'elle ne pouvait pas me laisser partir comme ça. Je ressenti presque de la peine pour elle, ses parents devaient être de vrais tortionnaires ! J'entendis son dernier mot, puis l'oublia instantanément, ainsi que tout le reste.

Je ne savais plus ce que je faisais là, pourquoi cette inconnue me collait comme ça. je pensa même pendant un instant qu'elle devait être ma petite amie, avant de me rappeler que j'avais presque toujours été célibataire. Puis la jeune fille lança un sortilège à mes amis allongés au sol, et me fixa de ses yeux bleu en me disant avec une voix sensuelle qui m'hérissa les poils des bras :

« - Laisses-toi faire, jeune homme. »

Cette phrase me bouleversa encore plus. Pendant ce moment de trouble je me sentis ballotté, la jeune fille s'était baissée et me tripotait les fesses. Que m'arrive-t-il bon sang ! Je n'osais pas intervenir et l'observais ôter mon pantalon sans pouvoir rien dire, tant j'étais troublé par le fait de ne plus me souvenir de grand chose. Pourquoi je suis ici ? Pourquoi mes copains sont à terre ? Pourquoi tu m'enlèves mon pantalon devant la salle des profs ? Et puis d'abord, qui es-tu ? Toutes ces questions se mêlaient dans ma tête comme un plat de spaghettis.

Je me retrouva rapidement en slip sous ma cape. Aussitôt la jeune fille m'attrapa par le poignet et me tira en courant dans un couloir, avant de disparaître comme un fantôme dans une foule d'élèves choqués.

Pendant un moment, je suis resté comme ça à me demander ce qu'il se passait, et à jeter des regard furieux aux élèves qui gloussaient en e regardant. Lorsque je me rendis compte de ma situation, le sang me monta aux joues, mon cœur sembla s'arrêter et je referma aussi vite que possible ma cape autour de mes jambes. Puis je repris le chemin que m'avait fait emprunter cette étrange créature, en sens inverse. Je retrouva mes copains où je les avait laissés. Au sol devant la salle des professeurs, mais dans une position plutôt inconfortable, je remarqua que Zac avait le pied d'Oliver dans sa bouche. Pouark ! Mais le pire c'était que mes vêtements avaient disparus ! Je ne pouvais pas rester en slip devant tout le château ! Et si un professeur me voyait ?

- Enervatum !! Lançais-je en direction de Zac, Lève toi maintenant faut y aller ! Viiiite !

Je répéta l'opération sur Olivier et les autres puis nous partîmes en courant vers notre salle commune. Voyant l'expression interrogative, et le grand trouble plaqué sur le visage de mes camarades, je les tira par la manche.
- Le premier qui me demande pourquoi je suis en slip se prend mon poing ! criais-je tout en courant à grandes enjambées dans le couloir.

EDITE PAR DUMBLEDORE : Joli rp, je peux le verouiller maintenant. Tu es courageux et loyal Ernie, c'est bien.
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