Cour n°1 DCFM: Bases et rappels.

C’était le premier cours du Professeur Tonks, intéressée de voir les débuts d’un enseignant aussi jeune, je ne pouvais donc pas me permettre de le rater. J’étais comme à mon habitude au fond de la salle à gauche, à côté d’une fenêtre. Vu qu’il n’y avait personne sur le bureau voisin au mien, je pris donc la peine d'y poser mon sac puis je déposai dessus mon livre de Défense contre les Forces du Mal. J’étais assise en travers de ma chaise, le dos contre le mur, et j’observais attentivement notre nouvelle enseignante qui semblait stressée par son cour. Je crois même que je l’avais déjà aperçu à Poudlard alors qu’elle n’était encore qu’une élève, ce sont ses cheveux qui me rappellent vaguement quelque chose. Je devais être en seconde année. Je soupirais discrètement en sentant son discours sur les bestioles du lac entré par mon oreille et sortir de l’autre côté. Je penchai ma tête en arrière pour la poser contre le mur en regardant le plafond un peu fissuré. Je ne saurai dire combien de minutes étaient passées mais j’avoue que je n’avais pas écouté grand-chose. Mais le Professeur n’avait surement rien remarqué de mon attitude puisque j’étais au fond, légèrement caché par un autre élève devant. Je m’assis correctement et sorti une espèce de bloc note de mon sac et je passai sa couverture en arrière. Je pris un stylo noir qui trainait dans mon sac et commença à gribouiller dans mon carnet. Car lorsqu’on ne s’est pas dessiner, on gribouille. C’est logique. Je faisais quelques motifs sans signification, sans traits bien tracés, et j’écrivais quelques phrases qui passaient dans mon esprit. Des phrases des livres que j’avais pu découvrir durant ces dernières années et qui m’ont marqué. La partie sur les loups garous attira un peu plus mon attention. Toujours mon stylo bic en main, j’avais cessé néanmoins mes dessins et je m’étais concentrée un peu plus à sa définition de ses « maudits ». J’avais pu remarquer que Draco avait répondu à pas mal de questions et je savais également que nos points pour Serpentard allait aussi augmenter. Pour montrer également que la maison était très studieuse, je levais la main, même si je ne savais pas de quoi on parlait, toujours quelques secondes après Draco pour qu’elle est le temps de lui donner la parole a lieu de moi. Ca fait pas genre je somnole, pensais-je.

- Professeur j'ai une question. Vous venez de dire que ce qui les poussent à devenir comme ça est leur place dans la société, il est donc normal qu'ils se rebellent contre la société ? Pensez vous qu'ils devraient renverser le ministère, qui refuse de les entendre ? Questionnai Draco.

Moi qui regardait le paysage et les nuages par la fenêtre, je tournai ma tête vers le cours, attirée par la question qui venait d’être posée au professeur. D’une nature très curieuse, je me penchai légèrement pour apercevoir leurs têtes.