Poudlard et ses mystères
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 David James Horlon

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MessageSujet: David James Horlon   David James Horlon Icon_minitimeDim 31 Jan - 2:23

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . ~~ votre personnage ~~ . . . . . . . . . . . . . . . . . .

~ Nom ~ Horlon

~ Prénom ~ David [James]

~ Âge ~ 15ans

~ Baguette ~ 26.6 centimètre, bois de Chêne et crin de licorne. Relativement dur.

~ Miroir du Riséd ~ Un homme grand souriant, avec à coté de lui deux enfants et une femme.

~ Epouvantard ~ Voir des porcs volant ... | L'épouvantard prend la forme d'un homme vraiment corpulant.

~ Maison espérée ~ : Serdaigle

~ Description physique ~ Accrochée de travers au mur de la chambre, une photo.
Deux personnes y figurent, l'une est une femme, l'autre un jeune garçon. Les cheveux blonds et bouclés tombent en cascade sur les épaules de la femme et se mélangent à ceux du garçon, d'un noir corbeau, qui lui tombent sur le front. La femme a des yeux verts pétillants, le garçon aussi, c'est son fils. Elle a la peau claire mais colorée, lui a le teint pâle, plus maladif, mais illuminé par ces yeux scintillants où se reflète un doux soleil. Les deux visages sont fins, tellement que le fils pourrait être pris pour une jeune fille. Sa mère le tient dans ses bras minces, les doigts fins du garçon perdus dans ses cheveux.

Quatre ans ont passé depuis que cette photo a été prise. Le jeune garçon de la photo s'appelle David. Il se tient devant une pierre tombale, celle de Mary Horlon, décédée prématurément à l'âge de trente-neuf ans. Elle fut sa mère, mais elle n'est plus. Elle a toujours été belle, il est toujours beau. Son visage n'a que peu changé. On le prend rarement pour une fille, mais cela arrive encore. Ses yeux brillent toujours aussi intensément, mais sont souvent cernés. Il est toujours trop maigre, toujours si pâle. Parfois, il semble très malade alors qu'il se sent bien - du moins, le mieux qu'il puisse se sentir. D'autres fois, il est au plus mal mais ses joues rosies lui donne bonne mine. C'est à croire que son corps a lui aussi pris cette sale manie de faire semblant.

A genoux devant cette pierre tombale, il ne pleure pas. Ses yeux ont suffisamment coulés, ils se fixent simplement sur le nom de sa mère gravé sur la pierre, et ces deux dates trop rapprochées. Il n'est pas insensible, il a juste fait son deuil, si vraiment c'est possible. Ses genoux sont écorchés, son jean troué. Non, il ne s'est pas battu. Son jean était déjà troué et élimé, et il s'est écorché les genoux en tombant devant la pierre, à plusieurs reprises. Il l'a fait exprès, c'est une forme d'auto-mutilation, à bien y regarder. Physique et psychique. Il ne se sent coupable de rien, alors pourquoi se fait-il mal exprès ? Peu importe, dira-t-il. Une chemise à carreaux dans les tons gris et vert pâle recouvre légèrement ses mains, laissant apparaître ses doigts cadavériques posés sur le bord de la pierre.

Lamentable. Quel contraste entre ce piteux état dans lequel il se trouve et ce qu'il laisse voir aux autres ! Et où est-il dans tout ça ? Et qui est-il ?


~ Caractère ~ Sur son bureau, une feuille volante.
Une écriture maladroite mais agréable à lire, tantôt appliquée, tantôt précipitée.

« Je m'appelle David James Horlon». Mon apparence puis mon nom feront tiquer ceux qui se tiendront en face de moi, d'autant plus qu'ils ne comprendront pas mon nom si particulier. « J'ai 15 ans, je suis originaire d'Ecosse mais j'ai plus grandi en France avant de venir ici, . » Je ne réussirai pas à dire tout cela sans bégayer, en Japonais qui plus est. Ensuite, il me faudra parler de mes hobbies. Que pourrai-je leur dire ? « J'aime apprendre les langues, c'est pourquoi je parle couramment l'Anglais, le Français et le Japonais, que je pourrais me débrouiller sans trop de problèmes en Italie, en Allemagne, ou en Chine. J'ai aussi un bon niveau de latin, mais cela est inutile au Japon. » Je passerai d'office pour un prétentieux, je le suis d'ailleurs. Mais je me pardonne, tout le monde n'est pas capable de faire ce que je fais, tout le monde ne sait pas tout ce que je sait. Pour autant, je ne suis à l'aise qu'en ma propre compagnie. Je suis renfermé et solitaire, je crains le contact et les échanges. Ce n'est guère utile de parler toutes ces langues puisqu'elle ne me servent qu'à l'écrit, lorsque je communique avec différentes personnes sur internet. J'éviterai de dire, lorsque je devrais me présenter, que je passe la majeure partie de mon temps sur mon ordinateur et dans mes livres. Dans mes livres, oh, cela passera. Sur mon ordinateur, moins. Ils penseront que je suis un de ces otaku. Mais moi, je ne me contente pas de lecture pornographique (ni de films, évidemment). J'éviterai également de mentionner le fait que j'aime coucher avec les garçons dont le physique me plait, cela déplairait aux professeurs et à la majorité des élèves, homophobes et filles frustrées. Et puis au Japon, le sujet est encore plus tabou qu'en France, je crois. Je leur avouerai que je ne suis pas sportif pour deux sous. En revanche, je me vanterai de mes talents de musicien, car j'ai un bon niveau au piano, au violoncelle, à la guitare et à la batterie. J'apprends depuis peu la basse et projette de me mettre au violon et à la contrebasse. Cela me permettra peut-être de n'être pas persécuté, car les Japonais aiment la musique, et les musiciens sont bien vus, il me semble. Tout dépend encore du lycée que je vais fréquenter. J'ai tenté le concours d'entrée d'un lycée privé et suis persuadé d'avoir lamentablement échoué, l'autre était publique, je pense aller dans celui-ci. Mon éducateur était déçu, moi plutôt heureux. Quoique, je ne sais pas réellement ce qui valait le plus la peine. Je suis du genre indécis, du genre à ne pas savoir ce qui est bien pour moi, du genre à ne pas connaître mes propres goûts.
Mes amis français, ou plutôt ceux avec qui je traîne en France, me surnomment Superbus. C'est une longue histoire. En latin, cela a diverses significations, pas contradictoires, pas synonymes non plus. Cela correspond à ma personnalité changeante, car je suis un grand lunatique. Je ne me montre pas arrogant la majeure partie du temps, mais cela peut arriver, et je ne suis pas forcément modéré dans ce cas là. De l'orgueil, je n'en manque pas, bien que j'évite de montrer aux autres ma pseudo supériorité (oui, je suis lucide, je sais que je ne vaux pas mieux qu'eux, mais je ne peux pas m'empêcher d'en avoir l'impression). Et ma fierté, mieux vaut ne pas tenter de l'atteindre. Je ne suis pas un tyran, au contraire, je ne supporte pas d'être oppressé. Cependant, si l'on se montre tyrannique avec moi, je suis capable d'inverser les rôles avec une certaine cruauté. Je suis un tyran en amour, également, si l'on peut dire « amour », dans mon cas (j'en doute). Je suis violent dans mes paroles, je fais souffrir psychologiquement. Et le pire est sans doute que j'en suis conscient. Quant à la dernière des significations du mot superbus, elle ne me correspond que lorsque je suis seul ou en compagnie bien particulière. Je ne me trouve "superbe" qu'en de rares occasions. Je ne suis parfait que lorsque je n'ai personne à qui me comparer, car je souffre d'un terrible complexe d'infériorité bien que je montre tout l'inverse. Quoi de mieux, pour protéger sa faiblesse, de s'inventer une force ? Je suis donc perdu entre ces deux contradictions, oubliant parfois - de plus en plus - où je me situe exactement dans ce tourbillon de mensonges et de faux-semblants.
J'ai peur de perdre à nouveau la parole.
Oh ce qu'il aime ? Beaucoup de chose à vrai dire, ma vie entière ne pourrait suffire à vous le racontez mais je vais faire de mon mieux. Commençons par des choses simples, il aime sentir les fortes rafales de vent lui traversé la peau à un telle point qu'il soit obligé de retombé en arrière, il aime aussi beaucoup la lecture mais pas la lecture instructives au grand damne de ces proches, mais plutôt des contes pour enfants, des histoires de dragons et autres où on parlait de lutins et gnomes tout ça le transportait dans un plaisir non comparable, mais son péché mignon est sans aucun doute la nourriture, il adore mangé et mangé, on ne peut pas dire qu'il fasse beaucoup d'éffort physique mais reste assez mince tout de même, un don providencielle ?

~ Passé du personnage ~
David- Il convient de remonter le cours du temps avant la journée d'été où moi, David James Horlon, je vis le jour. Car mon histoire commence avant ma naissance.

Mary Horlon vivait seule. Elle était belle, désirée, mais sans désir. Elle était malade, mais voulait donner la vie avant de perdre la sienne. Elle décida donc d'avoir un enfant. Grâce à une insémination artificielle, un spermatozoïde d'un donneur inconnu s'avéra donner une petite fille. Après neuf mois d'une grossesse pénible, Mary, à vingt-trois ans, accoucha de Judith. Elle la chérissait, l'aimait de tout son être, s'en occupait le mieux possible, et ce n'est pas peu dire. Mary avait un désir, un seul, celui d'élever un être humain qui serait heureux à sa place lorsqu'elle mourrait, car elle savait qu'elle ne mourrait pas très vieille. Son espérance de vie était de cinquante ans environ, elle en était donc presque à la moitié de sa vie, si elle atteignait l'âge espéré. Les parents de Mary la soutenaient, conscients du fait qu'élever un enfant seule n'était pas simple, mais ne comprenant pas son désir de le faire seule puisqu'elle se savait malade. Un père n'aurait pas été de trop pour cette petite fille, pensaient-ils, heureusement qu'ils étaient là. Mais Judith ne perdit pas Mary prématurément. Ce fut l'inverse qui se produit, et Judith perdit la vie suite à une malformation cardiaque. Les médecins, que Mary haïssait car ils se contentaient de lui expliquer la mort de sa fille comme s'il ce fut agit d'un cobaye, supposèrent que le problème venait peut-être du spermatozoïde de base, puisque la malformation de sa fille n'avait aucun lien avec la maladie de Mary.
On lui dit qu'elle aurait plus de chance en Angleterre ou en France. Voulant peut-être se consoler de sa fille, mais désirant toujours donner vie à un être humain, elle se rendit en France où elle tenta à nouveau de tomber enceinte. Cela fonctionna, et elle décida de rester en France le temps de sa grossesse, ayant plus confiance en ces médecins.
Lorsque David eut deux mois, elle revint dans son pays d'origine où il fut élevé au milieu de la campagne écossaise, entouré de ses grands parents et de sa mère incroyablement courageuse et formidable. Il apprit le Français dès son plus jeune âge, car Mary avait aimé le pays et projetait d'y retourner.

David- Lorsque j'eus sept ans, mon grand père mourut. Ma mère en fut particulièrement touchée, et ma grand-mère plus encore. Cette dernière le suivit l'année suivante, et ma mère et moi nous retrouvâmes seuls et peinés. Peut-être à cause du chagrin, la maladie de ma mère empira rapidement. Les médecins qui la suivaient lui conseillèrent de trouver un nouveau logement où elle pourrait être plus entourée, car on ne pouvait compter sur moi, gamin de huit ans et des poussières, pour lui sauver la vie en cas d'urgence. Ma mère décida qu'il était temps de repartir pour la France, le pays où j'étais né. A Paris, le médecin de ma mère me prit sous son aile avec elle. Il soignait ma mère, qui était faible et passait beaucoup de temps au lit, de plus en plus de temps sans moi. Il m'emmenait à l'école et m'apprenait le Japonais à la maison, car il y avait grandit. Je le trouvais très beau, particulièrement gentil, et il me fascinait autant que ma mère. J'étais sérieux à l'école, on me donna des bases en latin dès la fin du primaire, car j'étais un garçon curieux et avide de connaissances. Le docteur Mizukoshi m'appris le piano, puis comme j'étais passionné par cet instrument, il supposa que me faire apprendre de nouveaux instruments ne pourrait que m'aider à surmonter la mort prochaine de ma mère, car il savait que ma mère n'atteindrait pas les cinquante ans auxquels elle avait cru et s'était accrochée. Elle aussi savait que sa fin était proche, car elle me raconta l'histoire de Judith. J'avais alors douze ans et refusai de l'entendre.
Un an plus tard, ma mère me quitta. Je repensai à Judith, que j'avais enfermé si loin dans mon coeur. Je l'avais perdu elle, avant même ma naissance. Mes grands parents étaient tombés alors que j'étais si jeune. Et ma mère m'abandonnait soudain. Non, mensonge. Ce n'était pas soudain, je m'y attendais. Et pour couronner le tout, je n'avais jamais eu de père. Malgré le soutient du docteur qui me faisait office de père, je me sentais plus seul que jamais. Tout me semblait faux, un rêve qui aurait tourné au cauchemar juste sous mon nez sans que je puisse l'arrêter. Je savais beaucoup de choses, mais tout cela me semblait inutile. Je me renfermai complètement. Si avant j'étais timide, j'étais désormais caché sous une épaisse coquille, que personne ne pouvait fendre. Pas même monsieur Mizukoshi. Je ne parlais plus. Plus aucun son ne franchissait ma bouche, mais je continuait d'apprendre les langues qui étaient désormais réservées à l'écrit. J'écrivais énormément, je continue d'ailleurs, des lettres adressées à Mizukoshi mais que je ne voulais pas qu'il lise. Et finalement, je les laissais traîner de sorte à ce qu'il tombe dessus. Je voulais qu'il sache tout ce que je ressentais, mais je ne pouvais lui dire. Je voulais qu'il sache tout ce que je faisais, mais étais trop dégoûté de moi-même pour lui avouer ouvertement.

Katsuhiro Mizukoshi - Lorsque David eut treize ans, sa mère mourut des suites de sa maladie. Après cela, j'eus l'impression de voir David se diviser en deux. Il y avait le David qui ne parlait plus, qui ne faisait plus rien passer. Même ses yeux ne trahissaient pas ses émotions, car ils pétillaient de la même manière, inlassablement, sans jamais être ternis par le chagrin. Pourtant, son absence soudaine de parole témoignait du chagrin et du mal sans limite qui semblait l'atteindre au plus profond de lui-même. Ce David passait un temps fou dans ses livres, il étudiait. Il étudiait les langues qu'il ne parlait pas, la musique. La musique, c'était là son seul moyen d'expression. Il n'en était pas conscient, mais je savais ce qu'il ressentait en fonction du répertoire qu'il choisissait de jouer. Ces morceaux étaient la plupart du temps mélancoliques, parfois d'une inquiétante noirceur. Ma femme s'inquiétait beaucoup pour lui également, et nous deux n'avions pas d'enfant. Ainsi, on se mit rapidement à considérer David comme notre fils, et on fit de notre mieux pour l'aider. Mais je découvris un second David. Non pas qu'il soit atteint d'un dédoublement de personnalité, car j'ai vérifié cela avec l'aide de collègues. Mais il y a avait une autre facette de David, tellement plus sombre. David était comme brisé, déchiré. Le premier morceaux était simplement incomplet. C'est celui qui ne parlait pas, mais qui jouait de la musique. Le deuxième morceaux était baladé et perdu au milieu d'une vie d'adulte incompréhensible pour ce coeur trop jeune, indomptable. David ne maîtrisait ni son propre être, ni les événements, ce qui l'entourait. Ainsi, je tombait sur une première lettre. David exprimait son malheur, son incompréhension et sa terrible solitude. Je m'inquiétais, mais comprenait cette difficulté qu'il endurait : cet enfant croyait avoir tout perdu. Quelques autres lettres de ce type tombèrent « malencontreusement » en ma possession. Après chacune d'entre elles, j'allais voir David et je le consolais. Il savait que j'avais lu la lettre, mais nous faisions chacun semblant de rien. Il avait juste besoin de réconfort, c'était sa manière de m'en demander.
Et puis je tombai sur une seconde lettre. David avait alors quinze ans, et j'appris qu'il me cachait des choses depuis plusieurs mois. Je ne m'étais douté de rien, et voilà que je tombais de haut. Moi qui croyais que son état s'améliorait, je compris qu'il n'en était rien. Je lus cette lettre de confessions, ressentant une colère folle contre moi-même. J'étais déçu de mon échec. Mais je n'étais ni déçu ni énervé contre David , il était victime de ma naïveté, et cela l'avait rendu manipulateur. Je cachai cette lettre à ma femme, qui elle lui en aurait probablement voulu. Car voici ce que disait la lettre :

Hiro (c'est ainsi qu'il s'adressait à moi dans ses lettres),
Je dois t'avouer des choses horrible, mais j'en suis incapable. Je l'écris donc. Même si je pouvais parler, je ne pourrais t'avouer ceci de vive voix. Je ne peux te l'avouer même par écrit, c'est pourquoi je t'écris cette lettre qui finira dans une poubelle. Je ne veux pas que tu la lise, il ne faut pas, mais j'ai besoin de l'écrire, pour avoir l'impression d'avoir allégée ma conscience.
Le jour du premier anniversaire de la mort de maman, tu m'as emmené sur sa tombe. Je te l'avais demandé, et puis je me sentais obligé, pour sa mémoire. Mais je n'aurais pas dû. Car tout est remonté, plus fort que lorsqu'elle est partie. Je me suis rappelé Judith, mes grands parents, et Elle, maman, Mary. Pense-tu qu'elle aurait vécu plus longtemps si elle n'avait pas réussi à m'avoir ? Peut-être l'ai-je fatiguée en venant au monde. Et si Judith n'était pas morte, si elle était restée à ma place, tout aurait été différent. Toutes ces pensées me font souffrir, et m'ont submergé ce jour de son anniversaire de mort. J'étais si mal, tu sais, que j'ai fait des bêtises. Mais je n'ai pas d'excuse. Je t'ai menti plusieurs fois, et je m'en veux beaucoup, mais ça ne sert à rien. Je t'ai volé de l'alcool et des cigarettes, à plusieurs reprises. Je me suis fait mal comme ça, mais aussi avec les ciseaux à ongles. Comme on était en hiver, tu ne pouvais rien voir, je portais des manches longues. Mais tu sais, j'ai essayé de m'arrêter là, parce que je savais que tout tournait mal, que je tournais mal. Mais j'étais si faible que je suis allé plus loin. Alors je suis sorti en cachette. Je suis allé voir mes amis, tu sais, je t'en ai vaguement parlé. Mais tu ne sais pas qui ils sont, car je t'ai menti sur eux. Je t'ai parlé d'eux comme des personnes sérieuses et gentilles, et drôles. En fait, ils sont drôles pour moi, mais tu ne penserais pas comme moi si tu étais avec eux. Ils ne sont pas sérieux, et ils m'aident parfois à sécher les cours en appelant le lycée en se faisant passer pour toi, et puis j'imite ta signature pour les mots. Ils ne sont pas gentils, mais je les aime beaucoup. Parce qu'ils me donnent l'impression d'être important, même si je ne suis rien, en fait. Ils me donnent juste l'impression, et ça me suffit.
Hiro, tu vas me trouver tellement dégoûtant. Tu sais, il y a un des garçons que j'aime plus que les autres. Je pense que tu ne m'en voudra pas d'aimer un garçon, mais je sais que lui ne te plairais pas; Et d'un côté, il ne me plait pas non plus, mais je ne peux pas lui dire non. Et quand il me demande de le rejoindre dehors la nuit, j'y vais, et lorsqu'il me déshabille, je suis content. C'est affreux. Je suis faible, Hiro. Pourquoi je ne peux pas lui dire non ? Je l'aime et je le déteste, il me fait mal et pourtant j'aime ça. Je ne sais plus comment faire Hiro, je me sens seul et perdu quand il n'est pas là. Tu sais, ce n'est pas la première fois que j'écris ceci, mais je déchire toujours la lettre que je viens de t'écrire d'habitude, parce que j'ai vu Hiro et qu'il m'a fait changer d'avis sans le savoir. Je ne veux pas que tu vois cette lettre, mais il faudrait pourtant. Je ne sais pas quoi faire. Il faut que tu m'aide, mais je ne peux rien te dire !

David - Finalement, je laissai cette lettre dans ma chambre, sur mon bureau. Je ne cherchais donc pas à la lui montrer, mais me contentait d'espérer qu'il tombe dessus. Cela n'arriva que deux mois plus tard, lorsqu'il cherchait un papier important pour mon assurance maladie. D'habitude, il venait juste me consoler lorsqu'il lisait une de mes lettres, mais cette fois, il attendit mon retour, assit sur mon lit. Lorsque j'entrai dans ma chambre et le trouvai là, je venais de rendre visite au garçon dont je parlais dans cette lettre que j'avais presque oubliée. Mon estomac se noua et des larmes se mirent à couler à torrents de mes yeux qui, jusque là, ne m'avaient jamais trahi. Je restai planté là, incapable de bouger, me sentant trop sale et coupable pour avancer vers Hiro, espérant cependant qu'il me pardonne. Mon souhait s'exauça car Hiro se leva pour venir me serrer dans ses bras et, à ma grande surprise, s'excuser. Je ne compris pas pourquoi il s'excusa, mais je l'imitai, m'excusant à mon tour, pour tout. Je reparlais enfin, un peu. Depuis, je n'ai pas reperdu la parole, mais je parle peu.

Depuis, j'ai grandi. Je sais ce que je fais, ou je fais comme si je savais. Je n'ai plus vu le garçon qui me donnait l'illusion de me faire aller mieux, alors que plus je le voyais, plus mon état empirait. Je me suis aussi promis de ne plus me laisser avoir par n'importe qui, renonçant pour de bon à l'amour (mais pas au sexe, car je ne peux comprendre le choix qu'a fait ma mère en y renonçant définitivement). J'ai compris que l'amitié ne valait pas mieux que mes bouquins, mes instruments et ma baguette. Du moins, pas l'amitié que j'ai connue. Car je déménage, Hiro m'emmène en Angleterre, et je ne veux plus les voir. Je n'ai pas l'impression de quitter quelque chose d'important, cela veut sans doute dire qu'ils ne l'ont jamais été pour moi.Je chercherais juste à ne pas me faire d'ennemis, car c'est embêtant aussi.

~Partie RP ~ : Il était là, assis le regard vide, fixant l'horizon il tenait entre ces mains sa baguette, il ne pourrait l'utiliser que dans quelque semaines, mais c'était beaucoup trop tentant, il sortit de sa poche un vieux mouchoir sale et plein d'huile, il posa doucement le morceau de tissu au sol, et pointa l'objet avec sa baguette, grâce à la lecture, il connaissait déjà la plupart des sortilèges domestique, il tremblait un peu, souffla un bon coup puis mumura "Tergeo". Le tissu se plissa légèrement avant de blanchir, néanmoins il restait encore quelque petite tache d'huile sur le mouchoir, Satisfait, il renouvela l'expérience encore deux fois, et il avait devant lui un mouchoir tout ce qu'il ya de plus propre.


. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .~~ vous même ~~ . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
~ Prénom ou surnom ~ Jack's

~ Âge ~ 16 ans

~ Localisation ~ Quelque part en Afrique Rolling Eyes

~ Vous avez choisi ce personnage parce que ~ J'ai jamais joué un personnage réservé et timide, et je me suis dit que j'avais là l'occasion d'éssayer.

~ Code de validation ~
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Dernière édition par David James Horlon le Dim 31 Jan - 18:10, édité 4 fois
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Albus Dumbledore

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MessageSujet: Re: David James Horlon   David James Horlon Icon_minitimeDim 31 Jan - 5:44

Qui est cet homme vraiment corpulent ? Un mystère ? ( Voldemort aurait-il eu une période de boulimie Razz)
Ton personnage est très intéressant, intrigant même... je me demande comment il s'intègrera dans le collège.
Je te souhaite la bienvenue parmi nous David cheers
Au plaisir de te lire à nouveau, et de faire un rp avec toi !
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Draco Malfoy

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Draco Malfoy


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MessageSujet: Re: David James Horlon   David James Horlon Icon_minitimeDim 31 Jan - 13:55

J adore ton avatar ^^ et ta fiche bien longue ^^

Bienvenue ^^
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MessageSujet: Re: David James Horlon   David James Horlon Icon_minitimeDim 31 Jan - 16:59

Merci de l'acceuil =) Oui l'homme vraiment corpulent reste un mystère Rolling Eyes U_u;

j'ai terminé et désolé pour la partie rp que j'ai vraiment baclé><
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Albus Dumbledore

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Albus Dumbledore


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Localisation : Dans mon bureau à faire les cents pas

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MessageSujet: Re: David James Horlon   David James Horlon Icon_minitimeDim 31 Jan - 17:29

Ce n'est pas grave pour la partie rp, ta fiche est déjà un très beau "rp".
Tu es validé David Very Happy
amuses-toi bien !


Dernière édition par Albus Dumbledore le Dim 31 Jan - 18:13, édité 3 fois
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MessageSujet: Re: David James Horlon   David James Horlon Icon_minitimeDim 31 Jan - 17:32

Welcome, porc volant ^^
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Sibylle P. Trelawney

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Messages : 55

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MessageSujet: Re: David James Horlon   David James Horlon Icon_minitimeDim 31 Jan - 21:38

je vois, je vois une pâle abomination nonchalante dans les lignes de votre main jeune homme... vous n'irez pas bien loin...

Ha une dernière chose, évitez de marcher à l'envers cela donne le tournis et cela permet au mal de pénétrer vos chakkras...
Malgré tous bienvenu à toi dans le monde physique, jeune homme.


Dernière édition par Sibylle P. Trelawney le Mar 9 Fév - 2:59, édité 2 fois (Raison : Quoi ?, l'avenir est le présent que nous fait le passé un point c'est tout !)
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MessageSujet: Re: David James Horlon   David James Horlon Icon_minitimeLun 1 Fév - 18:07

Bienvenue cheers cheers cheers
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George Weasley

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George Weasley


Messages : 208
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MessageSujet: Re: David James Horlon   David James Horlon Icon_minitimeLun 1 Fév - 18:54

Yop je te l'avais souhaité par la Chat Box, mais comme cela, cela de te ferra un souvenir !

BIENVENUE à TOI DJ !

un serdaigle en plus... Vous allez enfin pouvoir migrer en formation triangle... à quand un RP dans votre salle commune ?
Ps: tu as de la chance Trelaney semblait moins inspirée par ton cas... Fred et George


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MessageSujet: Re: David James Horlon   David James Horlon Icon_minitime

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